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Comment Ruth Elkrief a sauvé Jérôme Lavrilleux du suicide
©Reuters

Belle histoire

Dans les colonnes du Monde, l'homme clé de l'affaire Bygmalion raconte comment un SMS envoyé par la journaliste de BFMTV lui a permis de renoncer à se suicider.

Trois ans après avoir révélé devant la France entière que des prestations fournies par la société Bygmalion ont été indûment facturées à l'UMP au lieu d'être imputées aux comptes de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux, l'ex-directeur adjoint de la campagne de l'ex-chef de l'Etat, revient dans les colonnes du Monde sur cet épisode douloureux de sa vie.

"Il fera beau demain"

"L'émotion et les larmes, c'est parce que je suis fatigué. Au moment où je révèle les choses, j'ai l'impression de me regarder, et je me dis que c'est la fin de ma vie actuelle. Au fur et à mesure, je m'aperçois qu'il n'y aura pas de retour en arrière possible", se souvient-il de son interview accordée à Ruth Elkriel le 26 mai 2014 sur BFMTV. Une fois rentré chez lui après cette séquence, l'ancien bras-droit de Jean-François Copé, explique que la pression médiatique, notamment sur sa famille, est devenue si insupportable qu'il a décidé de mettre fin à ses jours dès le lendemain. "Je me suis dit : 'Je n'en peux plus, j'arrête'. Chez moi, j'ai une grange, alors j'y suis allé. Là, j'ai pris une grosse corde, et je l'ai passée sur une poutre...", confie au Monde celui qui était devenu le bouc-émissaire de l'affaire Bygmalion. A ce moment précis, son téléphone sonne, indique-t-il au quotidien. Il reçoit deux SMS : l'un d'un journaliste de l'AFP, l'autre de Ruth Elkrief.

"Jérôme, ça doit être très dur, mais il fera beau demain", lui écrit la présentatrice télé. Sans le savoir, elle lui a sauvé la vie. "Et là... Il fera beau demain... Cette phrase, je crois que toute ma vie, je ne..." lâche l'eurodéputé, très ému. Je laisse la corde sur la poutre. Ça s'est vraiment joué à pas grand-chose". Ruth Elkrief a d'ailleurs confirmé au Monde l'envoi de ce message. "J'avais appris qu'il n'allait pas bien depuis l'interview, ça m'avait touchée. Je me devais d'être à la hauteur humainement, pas seulement professionnellement", a-t-elle expliqué.

Lu sur Le Monde

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