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Plusieurs Républicains "constructifs", dont Thierry Solère et Edouard Philippe, ont reçu leur convocation d'exclusion
©Capture d'écran Le Grand rendez-vous

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"Je ne sais pas si je m'y rendrai", indique Thierry Solère, initiateur du groupe "constructif" LR-UDI à l'Assemblée, dans une interview au Parisien.

Les Républicains "Macron-compatibles" vont-ils devoir quitter le parti ? Ou seront-ils poussés vers la sortie ? Thierry Solère, le fondateur du groupe dissident des Républicains au sein de l'Assemblée nationale, baptisé les Constructifs, pourrait être exclu cette semaine de son parti d'origine, révèle-t-il dans le Parisien ce dimanche.

"J'ai reçu ma convocation d'exclusion par courrier, comme Edouard Philippe (Premier ministre), Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics), Franck Riester (député) et Sébastien Lecornu (secrétaire d'Etat). Je ne sais pas si je m'y rendrai", indique au journal Thierry Solère.

Il explique ne pas comprendre cette convocation. "On me reproche quoi ? D'avoir fait un groupe parlementaire distinct des Républicains ? Eh bien, si c'est cela, je dis à messieurs Accoyer, Wauquiez et Ciotti qu'ils étaient tous les trois membres du groupe R-UMP, qui avait scindé un temps le groupe UMP à l'Assemblée nationale lors de la précédente législature. Ils n'ont pas été exclus pour autant à l'époque...", argumente-t-il.

Il explique sa volonté d'être dans les Constructifs, plutôt que de simplement retourner chez LR, par le fait qu'il "y aura toujours des vieux conservateurs qui voudront que rien ne bouge, que rien ne change parce qu'ils voudront jouer la défaite de la politique de ce gouvernement". "Moi, je ne m'intéresse pas à l'élection présidentielle de 2022", ajoute-t-il.

"Je ne me reconnais pas dans ce vieux monde politique qui classe les élus comme des machines à voter qui votent toujours pour tout ou toujours contre tout. Je ne me sens donc ni dans la majorité ni dans l'opposition. Seulement un homme de droite qui veut en finir avec les postures partisanes et qui ne donne pas pour autant un chèque en blanc au gouvernement", affirme le député.

Lu dans Le Parisien

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