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Refondation du PS : vers une direction "extrêmement resserrée" de 14 membres
©GUILLAUME SOUVANT / AFP

Armée mexicaine

Le PS est "fortement affaibli, mais "pas effondré", estime Jean-Chistophe Cambadélis dans une interview au Monde.

L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, démissionnaire après la déroute du parti à la présidentielle puis aux législatives, doit présenter ce samedi une nouvelle équipe dirigeante, lors du Conseil national du PS.

Dans une interview au Monde, il explique que "le PS doit se réorganiser avant de se refonder et pour cela il doit construire une nouvelle gouvernance avec une direction provisoire de quatorze membres". 

Parmi ces membres, il précise qu'il y aura "six rapporteurs, trois hommes et trois femmes" et "quelques membres de droits (présidents de groupe, Fédération nationale des élus socialistes et républicains ou autre porte-parole…)". Pour l'ancien premier secrétaire, c'est donc une "direction extrêmement resserrée", qui correspond presque à la moitié du nombre de députés socialistes à l'Assemblée nationale. 

Il n'y aura pas de partisans de Benoît Hamon dans cette assemblée, ce dernier ayant décidé de quitter le parti pour fonder son Mouvement du 1er juillet. "Comme on est dans un moment incertain, où quelques-uns ont décidé de le suivre et d’autres pas, je préfère que cette question ne soit pas posée dans la direction", explique Jean-Christophe Cambadélis. Pour lui, la "clarification par le vide" du "double départ" du PS de Manuel Valls et de Benoît Hamon "offre une opportunité de définir une ligne claire".

Interrogé par les journalistes du Monde pour savoir s'il considère son bilan à la tête du parti "globalement positif", Jean-Christophe Cambadélis répond : "Je ne vais pas dire cela, à partir du moment où le candidat du PS a fait 6,4 % des voix à la présidentielle…" Pour lui, le bilan a été "entravé" par "l’état du pays à notre arrivée, par les pesanteurs de l’appareil, par la compétition pour la future présidentielle, par un individualisme qui a pris des proportions rarement vues dans le mouvement socialiste. Et puis les socialistes avaient tendance à se faire la leçon et à faire la leçon."

Le PS n'est pourtant pas mort, assure-t-il, il est "fortement affaibli, mais "pas effondré".

Lu dans Le Monde

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