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La dette publique française a atteint 98,9% du PIB au premier trimestre, soit une hausse de 2,6 points
©Reuters

Puit sans fond

Selon l'Insee, cette hausse s'explique principalement par la contribution de l'Etat à la dette.

Un montant toujours colossal. Selon des résultats de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), la dette publique de la France s'est établie à 2.209,6 milliards d'euros au premier trimestre. Ce chiffre correspond à une hausse de 62,3 milliards par rapport au trimestre précédent.

En prenant en compte les critères de Maastricht, cette dette de l'ensemble des administrations publiques atteint 98,9% du Produit intérieur brut, contre 96,3% à la fin du dernier trimestre 2016. Un ratio largement supérieur aux prévisions du quinquennat Hollande. Pour rappel, le précédent gouvernement s’était fixé l’objectif de ramener la dette à 96% du PIB cette année, après 96,3% en 2016.

Pour l’Insee, cette hausse s'explique principalement par la contribution de l'Etat à la dette. "Au premier trimestre 2017, la contribution de l'État à la dette croît de 49,5 Md€" écrit l’institut. "Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+39,5 Md€) et de celle à court terme (+13,7 Md€)".

D’un autre côté, la contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul) a chuté de 1,2 milliard d'euros. Une baisse qui fait suite aux bons résultats des communes (recul de 0,8 milliard) et des départements (recul de 0,7 milliard). En revanche, l'endettement des régions a légèrement augmenté (+0,4 milliard).

Lu sur Europe 1

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