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Calais : Gérard Collomb annonce un plan sur l’asile d'ici quinze jours
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Urgence

"Les gens ici restent dix-huit mois, deux ans, et ensuite ils n’en repartent plus", ce qui crée une "embolisation de l’ensemble des dispositifs", a déploré le ministre de l'Intérieur.

Plus de 6 mois après le démantèlement du camp de migrants surnommé "la jungle", à Calais, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb s'est rendu sur place vendredi 23 juin, alors que plusieurs associations s'inquiètent de l'attitude des forces de l'ordre envers les réfugiés. Le ministre assure s'être déplacé pour "constater la situation sur place", et prévenir tout "appel d'air". 

"Je suis venu pour me rendre compte personnellement de ce qui se passait ici", a déclaré Gérard Collomb à son arrivée au port, où il devait rencontrer des acteurs économiques. Interrogé sur son opposition à toute ouverture d’un centre pour migrants à Calais, il a souligné qu’"on voudrait surtout que l’histoire ne se reproduise pas".

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"On a vu que lorsqu’on laissait faire, on commençait avec quelques centaines de personnes et on finissait avec plusieurs milliers de personnes qu’on ne savait plus gérer. C’est pour ça que nous ne voulons pas de centre ici car à chaque fois qu’on a construit un centre, il y a eu appel d’air", a-t-il poursuivi. 

Gérard Collomb a enfin assuré qu’il allait présenter "dans les quinze jours" un "plan" sur la situation des migrants à Emmanuel Macron, afin de "traiter le problème de l’asile de manière plus facile qu’aujourd’hui". 

"Les gens ici restent dix-huit mois, deux ans, et ensuite ils n’en repartent plus", ce qui crée une "embolisation de l’ensemble des dispositifs", a-t-il aussi regretté. 

Lu sur Le Monde

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