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Législatives : Jean-Frédéric Poisson dénonce "une baffe comme on en prend rarement en politique"
©BRT

Sous le choc

"Nous sommes en face d'une forme de 18 brumaire démocratique, il est en train de se préparer à l'Assemblée Nationale une domination sans précédent d'une formation politique dont le projet est flou", fustige le président du Parti chrétien-démocrate.

Jean-Frédéric Poisson se disait "relativement confiant" pour ces élections législatives. Le député sortant de la dixième circonscription des Yvelines est tombé de haut puisqu’il a été largement distancé par sa concurrente LREM Aurore Bergé, qui a obtenu 46,63% des suffrages contre 19,12%.

Une lourde défaite commentée par le président du Parti chrétien-démocrate sur son compte Facebook. "C'est une gifle pour nous, très clairement. (…) Je souhaite, à ce stade, vous répéter que pour nous, pour moi, c'est une baffe comme on en prend rarement en politique. Il est, d'une certaine manière, incompréhensible, dans ce contexte qu'après tant d'heures données au service de ce territoire, des habitants et des communes, tout le travail qui a été fourni ne soit pas reconnu dans les urnes comme, peut-être, il pourrait l'être", écrit-il dans un long message. "On entre pas en politique pour recevoir des gratifications ou de la gratitude. Mais à la fin du compte, même si on est pas forcément entré en politique pour cela, je reconnais qu'il y a une forme de violence dans le résultat de ce soir que je subis avec ma suppléante Pascale Gautheret, et dont nous tirons un certain nombre de conséquences".

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Jean-Frédéric Poisson charge En Marche ! et Emmanuel Macron

Jean-Frédéric Poisson appelle donc à battre le parti d’Emmanuel Macron : "Nous sommes en face d'une forme de 18 brumaire démocratique, il est en train de se préparer à l'Assemblée Nationale une domination sans précédent d'une formation politique dont le projet est flou, dirigé par un Président de la République qui dévoile peu à peu ses intentions, qui muselle la presse, qui s’apprête à démanteler le Code du travail, qui, effectivement, installe petit à petit un matraquage fiscal comme jamais nous n'en avons connu et en définitive, c'est ce projet que les Français choisissent aujourd’hui", fustige-t-il.  "La question qui est posée pour dimanche prochain est très simple : est-ce que nous voulons vraiment entrer dans une France dans laquelle il y aurait un exécutif à peu près tout puissant avec un Parlement qui serait aux ordres et une opposition que serait finalement réduite aux acquêts".

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Lu sur Le Lab

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