Emmanuel Macron n'est "pas sûr de faire la campagne électorale des législatives avec l’étiquette En Marche!"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Emmanuel Macron n'est "pas sûr de faire la campagne électorale des législatives avec l’étiquette En Marche!"
©Eric CABANIS / AFP

Dernières cartouches

A 48 heures du second tour, l'ancien ministre de l'Economie a expliqué vendredi soir qu'en cas de victoire, son gouvernement comptera des "figures de la droite et de la gauche parce qu'il faut savoir construire cet alliage du neuf et de l'ancien".

  • La campagne présidentielle s'achève officiellement ce soir
  • Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont tenu hier soir leur dernier meeting
  • La participation de dimanche pourrait être particulièrement faible

>>>> A LIRE AUSSI : Droit vers une présidentielle par défaut ? Le sondage post débat qui révèle à quel point les Français attendent peu de l'un ou l'autre des candidats

>>>> 22h00 : FIN DE CE DIRECT

21h 55 : Comme le rapporte Le Figaro, l'équipe de campagne de Marine Le Pen a saisi vendredi la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale pour des irrégularités constatées, selon elle, dans plusieurs départements sur des bulletins envoyés à des électeurs, a annoncé son directeur de campagne, David Rachline. 

"De nombreux administrés ont réceptionné chez eux, au titre de la propagande électorale, les deux bulletins de vote des deux candidats à l'élection présidentielle, le bulletin de notre candidate était systématiquement déchiré et celui de notre opposant, M. Macron, intact (…) Ces graves irrégularités ont été constatées dans l'Ardèche, l'Allier, la Savoie, la Loire, les Yvelines, l'Eure-et-Loire et l'Hérault", a-t-il indiqué. 

21h45 : Interrogé sur l'avenir de son mouvement politique fondé l'année dernière, Emmanuel Macron a expliqué vendredi soir qu'il n'était "pas sûr de faire la campagne électorale des législatives avec l’étiquette En marche!". "On essaiera de trouver une formule qui sera plus inclusive", a-t-il ajouté. 

21h10 : Interrogé sur la composition de son futur gouvernement en cas de victoire, Emmanuel Macron explique : "Je l'ai dit, je ne fais pas tout ça pour refaire de l'ancien. Mais il y aura quelques figures de la droite et de la gauche parce qu'il faut savoir construire cet alliage du neuf et de l'ancien. Il y aura dans les premières fonctions des gens qui n'ont jamais eu de responsabilités, mais il y aura aussi des gens qui en ont eu", a déclaré l'ancien ministre lors d'une prise de parole organisée vendredi soir par le site Mediapart. 

20h30 : à l'initiative de BHL, des personnalités se mobilisent à Paris contre l'abstention  

Des personnalités du monde politique, médiatique ou culturel étaient réunies vendredi soir à Paris autour de Bernard-Henri Lévy, pour mettre en garde contre l'abstention au second tour de la présidentielle. Étaient notamment présents Jean-Pierre Raffarin, Manuel Valls, Christian Estrosi, NKM, ou encore la journaliste Audrey Pulvar. 

19h45 : Justin Trudeau apporte son soutien à Emmanuel Macron

Selon Le Journal de Montréal, le Premier ministre canadien a apporté ce vendredi son soutien à Emmanuel Macron, sans toutefois le citer directement : "C’est sûr que je cherche toujours une politique qui rassemble les gens. C’est ce sur quoi j’ai fait campagne. Je cherche toujours des gens qui peuvent rassembler plutôt que diviser", a-t-il affirmé. 

18h00 : Emmanuel Macron serait élu président de la République avec 63% des voix dimanche face à Marine Le Pen, créditée de 37% des intentions de vote, selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publiée vendredi. 

15h00 : Marine Le Pen, candidate FN au second tour de la présidentielle, a été accueillie par des manifestants aux cris de "Marine rends l'argent!" à Reims où elle effectue vendredi une visite surprise, pour son dernier jour de campagne, de la cathédrale.

10h50 : Le président du Conseil italien soutient Macron

Emmanuel Macron enchaîne les soutiens venus de l'étranger. Après Barack Obama qui a appelé à voter pour le leader d'En Marche!, ce dernier a reçu le soutien du président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, qui a salué "la poussée européenne" et le regain d'optimisme qui suivrait la victoire de l'ancien ministre.

9h07 : Emmanuel Macron a déjà choisi son Premier ministre

Invité d'Europe 1, Emmanuel Macron a déclaré qu'il avait déjà choisi son Premier ministre, mais ce dernier ne serait pas encore au courant, "puisque c’est dans ma tête" précise le leader d’En Marche !. "Il sera à l’image des engagements que j’ai pris et du portrait chinois que j’ai pu faire. C’est quelqu’un qui aura une expérience dans le champ politique, les compétences pour diriger une majorité parlementaire et les compétences pour animer un collectif gouvernemental qui sera profondément renouvelé". L’ancien ministre de l’Economie a ajouté qu’en cas de victoire, son gouvernement "sera connu après la passation de pouvoir".

8h52 : "Madame Le Pen n'est ni républicaine, ni démocrate" pour Christiane Taubira

"Est que nous sommes indifférents à une présence politique de vulgarité, de rejet, de rage ? Absolument non". Invitée de France Inter, l’ex-Garde des Sceaux a estimé que "Madame Le Pen n'est ni républicaine, ni démocrate. Avec ses obsessions tribales, elle ne conçoit pas la Nation civique."

Invitée de France Inter, l’ex-Garde des Sceaux a estimé que "Madame Le Pen n'est ni républicaine, ni démocrate. Avec ses obsessions tribales, elle ne conçoit pas la Nation civique."

8h29 : Marine Le Pen : "La terrible agressivité c'est celle du projet d'Emmanuel Macron"

La candidate frontiste était l’invitée de RTL ce vendredi matin.  Interrogée sur les critiques après sa prestation au grand débat présidentiel, elle s’est défendue." On a parlé d'agressivité, mais la terrible agressivité c'est celle du projet d'Emmanuel Macron. Ma parole n'est que l'écho de la violence sociale qui va exploser dans ce pays". Pour elle, "la terrible violence était celle du projet d’Emmanuel Macron. Il y a deux projets de société : le mien qui est un projet de protection, et le projet de dérégulation d'Emmanuel  Macron.. Elle a ajouté qu’elle avait "le monopole de la protection du peuple", tandis que le leader d’En Marche ! était "le candidat de l'oligarchie".

7h55 : Une abstention quasi record

Selon un sondage Odoxa pour franceinfo publié vendredi, la participation au second tour de la présidentielle pourrait s'élever à 75%, un score particulièrement faible. Certes, le record d’abstention ne serait pas atteint : en 1969, lors du scrutin qui opposait George Pompidou de l'Union pour la défense de la République (58,21 %) à Alain Poher du Centre démocrate (41,79), la participation avait été seulement de 69%. Mais avec un quart d'abstentionnistes attendu dimanche, 2017 devrait arriver juste derrière, dans l’histoire de la Ve République.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !