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Emmanuel Macron : "J'ai suffisamment combattu le FN pour ne pas avoir de leçons à recevoir"
©Capture d'écran Dailymotion

Sur la défensive

Le leader d’En Marche ! était invité du JT de 20h sur France 2.

Invité du JT de 20h sur France 2 Emmanuel Macron a été interrogé sur son dîner contesté à La Rotonde, dimanche soir. "C'était sincère et je l'assume totalement. Car il y a un an, nous n'existions pas. La grande majorité des personnes qui étaient là étaient des femmes et des hommes qui, depuis des mois, travaillent pour que cela advienne. Ce sont des gens qui œuvrent chaque jour, des gens simples. Moi j'ai invité les gens avec qui je travaille dans une brasserie parisienne. Ce n'est pas le diktat d'une bien-pensante triste qui me dira là où je dois aller".

Il a notamment répondu aux avertissements de François Hollande qui lui conseillait "d’être extrêmement sérieux". "J'ai suffisamment combattu le FN pour aujourd'hui ne pas avoir de leçons à recevoir. C'est le vieux système politique qui a nourri l'extrême droite durant des années", a-t-il ajouté. Quant à la présence du Front national au second tour, il estime qu'elle est "grave" "Je ne peux pas m'en réjouir mais je suis devant Marine Le Pen et je veux consolider cette avance", a-t-il toutefois ajouté. "Les Français ont décidé de tourner la page des trente dernières années. Ils ont décidé de tourner la page des deux partis de gouvernement. Face à Marine Le Pen, il y a le camp des progressistes, qui portent un même projet, celui de faire réussir la France avec exigence. Les choses sont claire", a-t-il expliqué.

"La classe politique a ‘normalisé’ le FN depuis des années"

Le candidat a également critiqué la classe politique française, jugeant que celle-ci a "normalisé le Front national" depuis des années. "Or, le message de Mme Le Pen n'est pas dans l'intérêt de la République. Ce sera ça mon message", a-t-il souligné.  "Quand j'entends Mme Le Pen, dans ses formules, dans son ton, je vois beaucoup plus de brutalité que de mon côté. Je ne porte pas un projet de mondialisation naïve. Je dis juste Nous sommes dans le monde. Nos agriculteurs, nos éleveurs, tous me l'ont dit. Ils travaillent dans l'Europe. Il faut réguler les choses. Leur promettre que l'on va sortir du monde, ça n'a pas de sens. Nos producteurs vendent aussi à l'étranger. Puis, la France et ses valeurs sont universelles. Nous sommes tout sauf le rétrécissement. Si nous savons nous réformer et protéger les plus faibles, nous pouvons avoir une société qui est plus équitable et plus juste", a-t-il ajouté.

En ce qui concerne son programme, Emmanuel Macron a annoncé qu’il ne fera pas d'ajustement pour convaincre les électeurs de Jean-Luc Mélenchon ou de François Fillon. "J'ai un programme et un projet qui est clair. Maintenant, je veux convaincre. La mission qui est la mienne est de rassembler. Et je veux considérer parce que nos citoyens ont besoin de reconnaissance et de temps", a-t-il déclaré.

"Ma candidature, c'est un choix d'espoir, un choix d'avenir"

Concernant les législatives, le candidat d'En marche! a expliqué que si des personnes de droite ou de gauche sont amenées à rejoindre son mouvement pour les législatives, ils devront quitter leur parti initial. "Qu'ils soient députés socialistes ou Républicains, ils peuvent tout à fait être investis demain. Nous refondons la vie politique française. Beaucoup de femmes et d'hommes venus du PS m'ont rejoint car ils ne suivent plus le cœur du projet du PS. De l'autre côté, à droite, c'est pareil", affirme le candidat. "Je veux pouvoir convaincre qu'on peut, avec apaisement, embrasser l'avenir. Ma candidature, c'est un choix d'espoir, un choix d'avenir. Dans le même temps, il faut pouvoir construire une majorité cohérente", ajoute-t-il.

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