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Nicolas Dupont-Aignan : "Avec moi, tout titulaire d’un RSA travaillera une journée par semaine"
©Capture d'écran

2017

Le candidat à l’Elysée entend soumettre les aides touchées par les chômeurs, mais aussi par les étrangers qui arrivent en France, à certaines contreparties.

Invité ce lundi sur Europe1, Nicolas Dupont-Aignan a expliqué sa volonté de soumettre les aides sociales à certaines contreparties, en faveur de la collectivité. "Moi je ne vais pas raser gratis", annonce le candidat à l’Elysée. "Dans le système français, il y a beaucoup d’argent de gaspillé", juge le leader de Debout la France. "Avec moi, tout titulaire d’un RSA travaillera une journée par semaine au service de la collectivité pour un travail d’intérêt général. Plus d’allocation sans contrepartie, sans un effort", déclare le député-maire. Quant aux travailleurs étrangers, ils devront charger leurs droits. "Ils devront travailler cinq ans pour charger leurs droits avant de recevoir des prestations, comme l’a décidé madame Merkel, comme voulait le faire monsieur Cameron", précise Nicolas Dupont-Aignan.  

"Ma présence était importante sur le plateau"

En outre, Nicolas Dupont-Aignan est revenu sur le fait qu'il n'ait pas été invité par la première chaîne de France pour participer au débat des candidats à l’élection présidentielle. "En République, il y a un principe, c'est l'égalité républicaine. Il doit y avoir en pleine campagne officielle un débat avec tous les candidats. Ce n’est pas une chaîne de télé qui doit sélectionner en avance les candidats", estime-t-il, rappelant que TF1 ne l’a pas fait pour les primaires. "Si elle avait pris le critère des sondages, ni Monsieur Hamon, qui était à 2% et ni Monsieur Fillon à l'époque", n'auraient été invités". "Cela veut dire que ce qui est choisi comme critère est un critère absurde".

Il se pourrait même qu’il ne regarde pas le petit écran ce soir. "Je connais par cœur ce qui va être dit. Je n’aime pas les manipulations et les injustices. La plus belle récompense, ce sont les 11 millions de Français qui ont partagé ma vidéo sur ma dénonciation de ce débat (le candidat avait quitté le plateau du 20h de TF1 samedi en signe de protestation, ndlr.)".

S'il avait été sur le plateau, le candidat aurait souligné son positionnement sur l'échiquier politique : "j'aurais dit qu'on n’est pas condamné à continuer avec la politique qui a été menée depuis 20 ans d'un côté et passer pour autant au Front National. Ma présence était importante sur le plateau pour offrir aux Français une voix intermédiaire de rupture raisonnable, tranquille, sérieuse".

Lu sur Europe 1

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