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Au comité politique, François Fillon gagne (de nouveau) son bras de fer
©Thomas SAMSON / AFP

Jusqu'au prochain ?

Pressé par les sarkozystes de laisser sa place, le candidat de la droite a de nouveau imposé sa candidature "légitime." Pour Gérard Larcher, "le débat est clos".

Une nouvelle fois, François Fillon a su (en partie) ramener l'ordre dans le parti. Bien aidé par la déclaration matinale d'Alain Juppé, qui refuse de jouer les plans B, le vainqueur de la primaire s'est rendu au comité politique, organisé ce lundi à 18h, pour y marteler son intention de poursuivre la campagne. "Pas de plan B, il faut que chacun se reprenne" a lancé François Fillon.

"La semaine dernière, un certain nombre de responsables de notre mouvement se sont désolidarisés de ma campagne. J’ai choisi de faire appel à nos électeurs en organisant dimanche un grand rassemblement à Paris. Ce rassemblement a été un immense succès : par son ampleur et par sa dignité" explique-t-il. "Pour ma part, je considère que ce rassemblement confirme la légitimité que je tire de la primaire de la droite et du centre." Il se dit, par ailleurs, prêt à rencontrer Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. "Mais il faut que ce soit vite. On ne va pas laisser durer le feuilleton."

Critiqué pour ses propos vifs contre la justice, il amorce un début de mea culpa.

L'affaire semble désormais entendue. "Tu as mis fin aux hésitations. Le débat est clos. Il faut maintenant rassembler" explique le président du Sénat Gérard Larcher au candidat. De son côté, François Baroin laisse le principal intéressé à ses responsabilités. "La réponse t'appartient (...) tu es notre candidat si tu le souhaites." La réponse est sans ambiguïté.

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