Benoît Hamon et Yannick Jadot ont déjeuné ensemble<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Benoît Hamon et Yannick Jadot ont déjeuné ensemble
©

2017

Quant à Jean-Luc Mélenchon, tout projet d’alliance avec lui paraît désormais inatteignable.

Ce lundi 20 février, les candidats socialiste Benoît Hamon et écologiste Yannick Jadot ont déjeuné ensemble à Paris pour poursuivre leurs discussions en vue d'un accord pour l'élection présidentielle. "J'ai confiance dans le fait que nous travaillons bien, avec beaucoup d'intensité et ce sera complètement transparent, sur le fond et sur la forme", a déclaré Benoît Hamon, interrogé par BFMTV après ce déjeuner de deux heures dans une brasserie du quartier Bastille.

De son côté, le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, David Cormand, a assuré qu'"on est encore très éloignés de quelque chose qui pourrait ressembler à une offre de plate-forme". Il a expliqué que si les deux candidats avaient "des convergences sur les grandes perspectives, on n'y est pas du tout sur les points d'étape de la mise en œuvre concrète". Il a cité le calendrier de sortie du nucléaire, mais aussi la question de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou celle du changement de Constitution, pour passer à la VIe République. La décision de s'unir ou non sera prise d'ici au weekend au plus tard, selon lui, et soumise au vote des militants écologistes. 

>>> À lire aussi : Pourquoi l’étrange campagne de Benoît Hamon pourrait se révéler plus efficace que prévu

Mélenchon ne ferait pas partie du "covoiturage"

Quant à Jean-Luc Mélenchon, tout projet d’alliance avec lui paraît désormais inatteignable. Le député des Yvelines et le candidat de "La France insoumise" ont ouvert en fin de la semaine dernière des discussions pour aboutir à un rassemblement qui paraît extrêmement hypothétique au vu des positions de l'un et l'autre.

"Il a posé des conditions fortes", a souligné Benoît Hamon à propos du leader de la France insoumise, qui demande notamment à ne nouer aucun accord avec Emmanuel Macron et à ne pas investir pour les législatives les ministres du quinquennat. "Si l'on fait du covoiturage et que l'on décide que l'on conduit, la couleur des sièges et que les autres descendent au premier feu, ça marche rarement", a-t-il déclaré Grand Jury RTL/LCI.

Dans le même temps, Jean-Luc Mélenchon a jugé tout cela "consternant". Benoît Hamon a "fait toute une campagne sur le thème moi, je parlerai à tout le monde, j'appellerai Jean-Luc Mélenchon le lendemain" de la primaire. "Cela fait trois semaines, ça va ! C'est moi qui ai dû dire qu'il fallait arrêter la comédie", a affirmé Jean-Luc Mélenchon. "J'apprends que j'aurais fermé la porte, mais c'est quand même moi qui ai fait le pas. Je trouve ça dommage, mais je ne vais pas passer ma vie dessus. Je ne suis pas un amoureux éconduit", a-t-il poursuivi juste avant de présenter le cadrage économique de son programme. "Je ne suis pas en train de faire le congrès du PS. Mon problème, ce n'est pas la synthèse foireuse à deux heures du matin, avec des points et des virgules", s'est emporté Jean-Luc Mélenchon.

>>> À lire aussi : Jean-Luc Mélenchon veut passer la dépense publique à 70% du PIB

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !