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Voeux de François Hollande : ce qu'il faut retenir
©BERTRAND GUAY / POOL / AFP

Tradition

La lutte contre le terrorisme et l'élection présidentielle de 2017 ont été les deux thèmes principaux abordés par le président de la République.

Pour ses derniers vœux aux Français en tant que président de la République, François Hollande a fait ses adieux, mais pas seulement. 

Cette allocution a été l'occasion pour le président de dresser un bilan de son quinquennat. "Tout au long de mon mandat, je n'ai eu qu'une priorité: redresser notre économie pour faire baisser le chômage. Je revendique les choix que j'ai faits. Les résultats arrivent. (...). Les comptes publics ont été rétablis, la sécurité sociale est à l'équilibre, la compétitivité de nos entreprises a été retrouvée, la construction de logements atteint un niveau record, l'investissement repart et surtout, surtout, le nombre de demandeurs d'emploi baisse enfin depuis un an." Il a assuré qu'il serait "au service de notre pays (...) jusqu'au dernier jour de [son] mandat".

Son quinquennat aura été marqué par le terrorisme. Et sur ce point, il a tenu à rendre hommage à la nation. "Face aux attaques, vous avez tenu bon. Les terroristes voulaient vous diviser, vous séparer, vous effrayer? Vous avez montré que vous étiez plus forts, rassemblés, solidaires et unis. Vous n'avez pas cédé aux amalgames, aux stigmatisations, aux veines querelles. Vous avez continué à vivre, à travailler, à circuler, à sortir, à chérir la liberté. Vous pouvez être fiers de vous".

"Nous n'en avons pas terminé avec le fléau du terrorisme", a-t-il ajouté, avant d’annoncer qu'il se rendra, lundi 2 janvier, en Irak, pour saluer les soldats français qui combattent le groupe Etat islamique.

Dernier point majeur de son discours, la présidentielle d'avril. Dans une allusion à l'élection Donald Trump et au Brexit, il a estimé qu'il "y a dans l'histoire des périodes où tout peut basculer, nous en vivons une. (...) Ce que nous croyons acquis, la démocratie, la liberté, les droits sociaux et même la paix. Tout ça devient réversible".

 Il faut "faire preuve de lucidité et éviter de brutaliser la société", a-t-il lancé à l'adresse de la droite, tout en demandant à la gauche "d'éviter la dispersion" au risque d'être éliminée. Le Front national a aussi été visé : "Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale, et en plus, discriminant ses enfants selon leurs origines? Mais ça ne serait plus la France", a lancé le président.

"Un lien indéfectible nous unit. Fort de cette conviction, je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année", a-t-il conclu.

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