Le projet de François Fillon rassemble les soutiens des anciens candidats à la primaire<!-- --> | Atlantico.fr
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François Fillon n'entend pas revenir sur ses promesses pour rassembler davantage.
François Fillon n'entend pas revenir sur ses promesses pour rassembler davantage.
©AFP

Tous derrières et lui devant

Les anciens sarkozystes, juppéistes et lemairistes soutiennent son programme présidentiel. François Fillon n’entend pas pour réussir ce rassemblement revenir en arrière sur ses propositions, exception faite sur la sécurité sociale où il a fait un mea culpa.

Les équipes de François Fillon, sorti vainqueur de la primaire de la droite et du centre, ont fusionné la semaine dernière avec les autres candidats.

« On n’est pas dans une logique de négociation, affirme cependant au Figaro Serge Grouard, député du Loiret et coordinateur politique du projet de François Fillon, on ne va pas faire la synthèse avec les ex-juppéistes, les ex-sarkozystes ou les ex-lemairistes, comme le PS avec ses courants ».

Olivier Bouchery qui a dirigé la production du programme de Bruno le Maire, et qui avait été un spécialiste du droit du travail auprès de l’Oréal, juge que les différences entre les projets de son ancien candidat et celui de François Fillon tiennent moins au prisme idéologique qu’à la question de la mise en œuvre. Pourtant, une proposition comme la suppression progressive de la fonction publique territoriale n’est pas retenue dans le programme de François Fillon.

Quant aux sarkozystes et aux juppéistes, réticents par rapport au programme économique jugé trop libéral de François Fillon, ils s’adaptent. A titre d’exemple : Guillaume Larrivé, le député de l’Yonne et ancien soutien de Nicolas Sarkozy, déclare au Figaro qu’ «  à titre personnel » il a toujours pensé que « quand un pays a 100 % de dette, il est temps de faire le job ». Il entend cependant contribuer à « muscler le projet Fillon sur le plan régalien ».

Un seul rétropédalage a été assumé jusqu’à maintenant. Il s’agit de la sécurité sociale : « j’ai fait une correction sur l’histoire de la Sécu, a reconnu François Fillon à Paris Match. On va faire un audit ». François Bouvard, rédacteur de son projet, a fait un mea culpa au Figaro là encore : « La formulation choisie « panier de soins solidaire » pour les dépenses prises en charge par la Sécurité sociale, « paniers de soins individuel » pour celles couvertes par les mutuelles, n’était pas heureuse ». Pas de recul cependant selon car « les chiffres sont têtus, on doit toujours trouver 20 milliards d’économies pour sauver le système ».

Lu sur le figaro

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