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Manuel Valls propose un "minimum décent" plutôt qu'un revenu universel
©Reuters

Proposition

L'ancien Premier ministre a précisé que ce minimum pourrait aller "jusqu'à 800-850 euros pour une personne seule en fonction des ressources, avec toujours le lien sur l'insertion, sur la formation".

C’est une idée qui revient régulièrement dans la bouche de responsables de droite ou de gauche. Ce vendredi, Manuel Valls a évoqué de nouveau l’idée d’un revenu universel. Même s’il préfère parler de "minimum décent". "Après réflexion, je crois que l'idée d'un minimum décent est plus clair que la simplicité d'un revenu universel qui pourrait donner le sentiment que tout le monde va avoir un revenu, de Mme Bettencourt à celui qui est au chômage, sans travailler", a expliqué le candidat à la primaire de la gauche, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.

L’ancien Premier ministre a souligné avoir "beaucoup parlé" de ce sujet avec l'ancien secrétaire général de la CFDT François Chérèque. Il a rappelé que ce projet englobe "la fusion de la dizaine de minima sociaux qui existent", il a précisé que cela consisterait en une "allocation attribuée à tous les adultes de plus de 18 ans, résidant sur le territoire national depuis au moins quatre ans et, bien sûr, sous seules conditions de ressources, parce que le lien avec le travail est indispensable". Il poursuit : "Ce minimum décent peut aller jusqu'à 800-850 euros pour une personne seule en fonction des ressources, avec toujours le lien sur l'insertion, sur la formation".

Evidemment, la proposition aura un coût. Manuel Valls le chiffre à 30 milliards d’euros et a souligné qu'il fallait encore "trouver les financements". "Je veux faire confiance à l'individu", lance-t-il. "La République, j'aurais pu dire la gauche, c'est l'alliance entre le collectif et l'émancipation de chaque personne", a-t-il argumenté.

Lu sur Le Figaro

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