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Présidentielle 2017 : Arnaud Montebourg redoute un nouveau 21 avril
©Reuters

Mise en garde

"La primaire permet de submerger les stratégies diviseuses des appareils par la puissance populaire", estime l'ancien ministre.

Dans un entretien accordé au journal Le Monde, Arnaud Montebourg exprime ses craintes face au risque de division de la gauche à l'élection présidentielle de 2017 : "J’ai une crainte : le scénario noir de l’élimination programmée, avec une gauche en mode centrifugeuse, des candidats qui se multiplient hors primaire, une explosion politique au sommet de l’État qui rend ingouvernable le pays… Tout cela pourrait conduire à la disparition de la gauche l’année prochaine", s'alarme-t-il. 

Pour éviter ce scénario, le candidat qui assure se trouver "au cœur des gauches" estime que "le processus des primaires est une arme de construction massive pour rassembler les gauches". 

"La primaire permet de submerger les stratégies diviseuses des appareils par la puissance populaire. Le peuple de gauche a envie de cette primaire, veut s’y rendre et s’y rendra certainement en nombre, pour faire exactement ce qui s’est produit à droite, c’est-à-dire décider", répète l'ancien ministre. 

"Le président qui refuserait un processus qu’il a accepté parce qu’il n’aurait pas l’heur de lui donner la certitude d’être désigné serait un coup de force dont il ne se relèverait jamais (…) J’ai imposé les primaires dans le processus de rénovation du PS il y a six ans contre l’avis de tous, et finalement chacun a compris leur vertu. Un président qui commettrait une sorte de 49.3 élyséen contre la primaire se rendrait coupable d’une œuvre de destruction de nos progrès démocratiques", poursuit-il. 

Selon l'ancien ministre, "Institutionnellement, il est impensable qu’un président et un premier ministre en exercice gouvernent ensemble le matin et fassent des meetings l’un contre l’autre le soir". 

"Je ne sais qui a eu cette idée saugrenue, mais elle doit être âprement combattue, dans l’intérêt de la France, qui a besoin d’être gouvernée, dans l’intérêt de l’État, qui a besoin de clarté, et dans l’intérêt de la gauche, qui a besoin que cesse cette confusion", insiste Arnaud Montebourg. 

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Lu sur Le Monde

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