"Salut le facho" : le SMS sidérant de Rachida Dati à Brice Hortefeux<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
"Salut le facho" : le SMS sidérant de Rachida Dati à Brice Hortefeux
©Reuters

Super ambiance

Dans un message texto datant de 2013 et révélé par Mediapart, l'ancienne ministre de la Justice épingle violemment Brice Hortefeux.

Ce n'est un secret pour aucun journaliste politique : Rachida Dati et Brice Hortefeux se détestent cordialement. Une inimitié illustrée par une information révélée ce jeudi par Mediapart, qui évoque un texto datant de septembre 2013 que l'ancienne ministre de la Justice aurait envoyé à l'ex-ministre de l'Intérieur. Le texto est envoyé le 9 septembre exactement, alors que les deux sarkozistes sont en plein conflit. Hortefeux envisage alors de "s'occuper" de certains "privilèges" dont la Garde des Sceaux aurait bénéficié.

Racida Dati est bien décidée à ne pas se laisser faire. Le ton est donné d'entrée puisque ce sms commence par un aimable "Salut le facho". En voici la retranscription : "Salut le facho, [...] Soit tu me lâches soit je vais déposer l’assignation qui date de deux ans dans laquelle tu figures avec d’autres pour atteinte à ma vie privée et écoutes illicites [...]

Elle poursuit ; "De plus, je vais dénoncer l’argent liquide que tu as perçu pour organiser des rdv auprès de Sarko lorsqu’il était président, des relations tout aussi liquides que tu as eues avec Takieddine, l’emploi fictif de ton ex à la Caisse d’Epargne grâce à Gaubert (...), et je peux continuer avec les avantages que tu as eus et as encore à l’UMP à l’insu de ceux qui paient."

L'ancienne ministre menace aussi de révéler "l’emploi illégal" de sa "compagne actuelle au Parlement européen" et conclut par un aimable : "Je ne te lâcherai pas espèce de voyou !"

Pour information, ce SMS de Rachida Dati à Brice Hortefeux a été capté par les enquêteurs, qui avaient placé l'ex-ministre de l'Intérieur sur écoute

Lu sur Mediapart

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !