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13-novembre : un fichier crypté des terroristes montre l'ampleur insoupçonnée de la cellule
©Reuters

Enquête

Le Monde dévoile les informations qui laissent penser que les terroristes souhaitaient commettre davantage d'attentats le 13 novembre 2015.

Près d'un an après la terrible attaque qui a frappé Paris et Saint-Denis, les enquêteurs tentent encore de reconstituer le groupe qui a frappé. De nouvelles informations du Monde tendent à démontrer que les attentats de Bruxelles faisaient probablement partie du projet initial. Ces suspicions sont apparues avec la découverte d'un ordinateur portable, jeté dans une poubelle de Schaerbeek, le lendemain des attentats en Belgique. Parmi les trouvailles, un fichier crypté n'avait pas filtré.

A en croire le Monde, le dossier "13 novembre" comportait ainsi 5 sous-fichiers : "Groupe Omar", "Groupe Français", "Groupe Irakiens", "Groupe Métro" et enfin "Groupe Schiphol." La signification des trois premiers semble claire : Omar est le surnom d'Abdelhamid Abaaoud, le leader du commando des terrasses. Le groupe "Français" fait référence à aux assaillants du Bataclan tandis que les deux kamikazes du Stade de France étaient Irakiens. Reste le groupe "Métro" dont on ignore si c'est le réseau parisien qui était visé ou bien celui de Bruxelles. Quant à Schiphol, il s'agit de l'aéroport d'Amsterdam aux Pays-Bas.

Deux hommes arrêtés laissent penser qu'un attentat à Amsterdam était bien prévu. Sofien A., 23 ans, avait été arrêté le 18 mars à Molenbeek tandis que Ossama K., d’origine syrienne et de nationalité suédoise, avait été attrapé le 8 avril, alors qu'il se trouvait avec Mohamed Abrini à Anderlecht. Tous deux avaient acheté un billet de bus pour faire le trajet Bruxelles-Amsterdam, le 13 novembre. Aller simple. La sous-direction antiterroriste (SDAT) française ignore encore pourquoi ils ne sont pas passés à l'acte.

Un attentat de plus, auquel aurait dû s'ajouter un autre commando, composé de 4 hommes, qui n'avaient pas pu arriver à temps pour le 13 novembre avant d'être finalement arrêtés en Autriche. "Deux sont passés aux aveux" raconte Le Monde. "Ils ont reconnu qu’ils avaient pour mission initiale de passer à l’acte, à Paris, le 13 novembre. Arrivés à bord du même bateau que les Irakiens kamikazes du Stade de France, ils ont été bloqués vingt-cinq jours en Grèce, après que leurs faux documents syriens ont été repérés."

Les enquêteurs s'inquiètent désormais des éventuels complices, toujours dans la nature alors que le perfectionnement des plans d'attaques se révèlent d'une grande complexité avec une dizaine de planques dans toute la Belgique et des rôles bien spécifiques pour chacun des membres. "A chaque fois qu’une nouvelle équipe arrivait dans une planque, le frigo était plein, une nouvelle tablette avec connexion Internet était bien souvent présente pour occuper les heures, suivre l’actualité. Dans l’une des planques, les djihadistes ont même eu droit à une PlayStation."

Lu sur Le Monde

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