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Marisol Touraine assure qu'en 2017, "le trou de la Sécu aura disparu"
©Reuters

Voeu pieux ?

Dans une interview au journal "Les Echos", la ministre de la Santé déclare : "la droite avait multiplié les franchises et creusé le déficit. Nous aurons sauvé la Sécu".

La France en aura -t-elle bientôt fini avec le trou de la Sécu ? Selon Marisol Touraine, la réponse est positive. Dans un entretien accordé au journal Les Echos, la ministre de la Santé affiche en effet son optimisme concernant les dépenses de l'assurance maladie. "En 2017, le 'trou de la Sécu' aura disparu, lance-t-elle." Le régime général, qui affichait 17,4 milliards de déficit en 2011, sera à 400 millions de l'équilibre. Pour un budget de 500 milliards, c'est l'épaisseur du trait. L'histoire de ce quinquennat, c'est la fin des déficits sociaux, grâce à des réformes de structure pour mieux répondre aux besoins des Français, et ce sont des droits sociaux nouveaux. La droite avait multiplié les franchises et creusé le déficit. Nous aurons sauvé la Sécu".

La ministre a détaillé les comptes de la Sécu. "En 2017, trois branches sur quatre seront à l'équilibre, l'assurance-vieillesse dégagera un excédent de 1,6 milliard. Et l'assurance-maladie est en très nette amélioration, avec un déficit qui passe de 4,1 à 2,6 milliards", explique-t-elle. Pour expliquer cette tendance, cette dernière cite "des réformes de structure" comme la création du compte pénibilité ou les départs anticipés à la retraite... mais aussi vastes coups de rabot qui sont en cours. Au programme : "fermeture de lits d'hôpitaux", des "économies sur les médicaments et dispositifs médicaux" ou encore des "'gains d'efficiences' demandés aux établissements hospitaliers" rappelle Le Monde.

Sur Atlantico, le médecin généraliste Alain Choux analyse : "Aujourd'hui, tant au niveau des libéraux que de l'hôpital il existe une baisse significative de la fréquentation des établissements de soins d'au moins 10%, à laquelle il faut additionner la baisse de la nomenclature de 5% par an depuis 5 ans (valeur des examens), et l'extension des déserts médicaux. C'est très préoccupant car du fait de la baisse du pouvoir d'achat il faut faire un choix cornélien: "bouffer" ou se soigner, manifestement les patients choisissent la première hypothèse."

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Lu sur Les Echos

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