Nicolas Sarkozy critique l'attentisme de François Hollande face au terrorisme<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nicolas Sarkozy critique l'attentisme de François Hollande face au terrorisme
©Reuters

Laxisme

Dans un entretien accordé au JDD du 11 septembre, Nicolas Sarkozy s'en est pris au chef de l'Etat qui, selon lui, ne "met pas tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme".

Réagissant à la tentative d'attentat à la bonbonne de gaz déjouée cette semaine, l'ancien chef d'Etat et candidat à la présidence de la République a pointé du doigt l'inefficacité des dispositifs mis en place par le pouvoir en place. Il a tenu à rappeler que malgré le fichage S des islamistes qui avaient planifié l'attentat, c'est grâce à la vigilance d'un civil, en l'occurrence du patron d'un café, que la catastrophe avait été évitée. Même s'il a reconnu qu'il n'y avait pas de "risque zéro" et que, par exemple, l'attentat de Nice n'aurait pas pu être évité, Nicolas Sarkozy a déclaré que François Hollande ne mettait pas "tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme".

En réponse aux attaques de l'intervention de François Hollande jeudi, qui lui reprochait de vouloir remettre en cause l'état de Droit, Nicolas Sarkozy a répété ce qu'il avait déjà affirmé auparavant,: 

"Est-ce l’État de droit qui doit s’adapter à la menace ou la ­menace qui s’adapte à notre État de droit? On ne devrait pas bouger, stoïques et immobiles, alors que la vie de Français est en jeu? Je ne l’accepte pas."

L'ancien chef de l'Etat a bien insisté sur l'imminence d'autres attentats et sur la nécessité de réformer en conséquence l'Etat de droit. Pour cela, il propose de créer une cour spéciale antiterroriste, citant le précédent de la Cour de Sûreté de l'Etat, créée en 1963 par le Général de Gaulle pour lutter contre l'OAS. Il demande aussi la création d'un parquet national antiterroriste et de prisons spécialement conçues pour les détenus terroristes.

Lu dans le JDD

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !