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Bonbonnes de gaz retrouvées dans une voiture à Paris : ce que l'on sait de l'affaire
©Reuters

Point sur l'enquête

La principale suspecte interpellée dans l'enquête préparait un attentat imminent et aurait prêté allégeance à l'Etat islamique.

  • Une voiture contenant des bonbonnes de gaz a été découverte dimanche, près de la cathédrale Notre-Dame de Paris (5e arrondissement)
  • Trois femmes ont été arrêtées jeudi soir. Elles avaient notamment comme projet d'attaquer la Gare de Lyon, à Paris.
  • En tout, sept personnes sont en garde à vue dans cette affaire
  • Les investigations sont menées par la SAT de la Brigade criminelle et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)

Après la découverte d'une voiture contenant des bonbonnes de gaz a été découverte dimanche, près de la cathédrale Notre-Dame, dans un quartier très touristique de Paris, les enquêteurs sont à pied d'œuvre. Ce jeudi, trois femmes, âgées de 39, 23 et 19 ans, "radicalisées" ont été interpellées dans l'Essonne. Un policier a été blessé au couteau par une des femmes durant l'interpellation. De son côté, l'assaillante a été blessée à la cuisse et à la cheville.

Jeudi après-midi, les services de renseignement avaient été alertés d'une attaque imminente en préparation. Un message diffusé par la police évoquait la possibilité d'un attentat suicide dans une gare parisienne ou dans l'Essonne, sur la ligne du RER D.

Les trois femmes interpellées, chacune avec un couteau, avaient également comme projet d'attaquer la Gare de Lyon à Paris, celle de Boussy Saint-Antoine, la ville de leur arrestation, ainsi que des policiers. Selon les informations recueillies par franceinfo, au moins deux jeunes femmes ont tenté de mettre le feu à la Peugeot 607 chargée de bonbonnes de gaz et de petits bidons de gasoil, et retrouvée le week-end dernier à proximité de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Le Figaro révèle qu'elles auraient voulu utiliser un torchon brûlé qui a été retrouvé dans la berline.

La principale suspecte avait prêté allégeance à l'Etat islamique. Les policiers ont retrouvé sur elle une lettre en ce sens, a indiqué RTL, qui précise que les trois femmes voulaient venger la mort du porte-parole et numéro deux de l'organisation djihadiste, Abou Mohammed al-Adnani, "le ministre des attentats". RTL indique également que certaines des femmes arrêtées connaissaient Hayat Boumeddiene, la compagne d'Amedy Coulibaly, le terroriste de l'Hyper Cacher. Selon iTélé, l'une d'elle était également en contact, via internet, avec le meurtrier présumé de Magnanville, Larossi Abballa.

Bernard Cazeneuve a indiqué que les trois femmes interpellées étaient "radicalisées, fanatisées" et préparaient "de nouvelles actions violentes et imminentes". Deux couples, deux frères originaires de Montargis dans le Loiret et leurs compagnes respectives, ont déjà été arrêtés par les forces de l'ordre et se trouvent encore en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Le propriétaire de la voiture, connu pour des faits anciens de prosélytisme islamiste, a été relâché mardi soir à l'issue de sa garde à vue. Le procureur de la République de Paris, François Molins, tiendra une conférence de presse, ce vendredi, à 17h30. Il devrait faire le point sur l'enquête

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