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Jungle de Calais : le démantèlement ne se fera pas "comme à Sangatte", assure Cazeneuve
©Reuters

Crise migratoire

"Je ne veux pas, comme cela a pu se passer il y a quelques années à Sangatte, que l'on procède à l'éparpillement d'hommes et de femmes en situation précaire sur le territoire national", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

À l'occasion d'un colloque pour les 60 ans d'Adoma (ex-Sonacotra, chargée du logement des travailleurs immigrés mais aussi de l'hébergement des demandeurs d'asile), Bernard Cazeneuve a affirmé ce mercredi que le démantèlement de la "Jungle" de Calais ne se déroulera pas sur le modèle de celui du camp de Sangatte, fermé en 2002. 

"Je ne veux pas, comme cela a pu se passer il y a quelques années à Sangatte, que l'on procède à l'éparpillement d'hommes et de femmes en situation précaire sur le territoire national, et plus particulièrement sur les côtes septentrionales, sans aucune solution d'hébergement", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

Selon lui, appliquer la même méthode procurerait "la satisfaction d'avoir fait une opération qui ne serait qu'une opération de police", mais qui "n'aurait réglé aucun problème en créant de la détresse là où il y en a déjà beaucoup". 

Le nombre de personnes accueillies dans le campement "ne change pas la nature du problème", a ajouté Bernard Cazeneuve, et il suffirait selon lui "qu'une commune sur trois accepte de prendre seulement un migrant pour que dans la solidarité on règle le problème". "Ce n'est pas la méthode que nous avons arrêtée", mais ce calcul prouve "que c'est à notre portée, que ce n'est pas insurmontable", a-t-il également estimé. 

>>>> À lire aussi : Comment le Brexit va permettre aux Anglais de ne pas accueillir les migrants de Calais

Lu sur Le Figaro

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