Pour lutter contre le terrorisme, Donald Trump propose un filtrage "extrême" des migrants<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Pour lutter contre le terrorisme, Donald Trump propose un filtrage "extrême" des migrants
©Reuters

Ça rigole plus !

Lundi 15 août, Donald Trump a présenté son programme de politique étrangère, entièrement tournée vers l'élimination de l'État islamique.

Lundi 15 août, lors d'un discours dans l'Ohio, le candidat républicain, malmené par des semaines de polémiques plus ou moins vaines, a retrouvé le sérieux que les Américains attendent généralement des présidentiables pour définir les axes de ce qui sera sa politique étrangère s'il est élu le 8 novembre prochain.

Pour Donald Trump, tous les efforts doivent désormais être concentrés vers un seul objectif, l'élimination de Daech, de ses suppôts et de son idéologie. Pour cela, le milliardaire extraverti propose une redéfinition des alliances et un durcissement sans précédent de la politique migratoire.

"Tout pays qui partage notre but sera notre allié. On ne peut pas toujours choisir ses amis, mais on ne doit jamais manquer de reconnaître ses ennemis". Trump a donc mentionné comme faisant partie du bon camp : le roi Abdallah de Jordanie, le maréchal Sissi en Égypte et Vladimir Poutine en Russie. Plus inattendu, compte tenu de sa récente mise en cause de son utilité, l'Alliance atlantique est aussi cooptée dans cet axe du bien: "Depuis mes commentaires (sic), l'Otan a créé une division pour lutter contre le terrorisme, ce qui est une très bonne chose, vraiment très bien", applaudit Trump.

"Nous serons durs, et même extrêmes"

Mais la marque de son plan tient à "la mise en place immédiate d'une nouvelle politique d'immigration". En parlant des immigrés, Trump s'est prononcé ainsi : "Notre pays a assez de problèmes, nous n'avons pas besoin d'en accueillir d'autres". "Nous serons durs, et même extrêmes", a-t-il ajouté. Il a également rappelé que durant la guerre froide, l'octroi de visas était soumis à un "contrôle idéologique", il promet "une enquête ultrapoussée" sur les étrangers voulant se rendre aux États-Unis. Pour une efficacité maximale, "toute immigration en provenance de pays ou de régions où ces vérifications ne sont pas possibles sera suspendue". Le candidat a évoqué la France "où, comme on l'a vu, des populations étrangères ont amené leur antisémitisme avec elles"...

En ce qui concerne l'immigration clandestine, Trump parle d'une nouvelle politique de visas, ce qui ne veut pas dire qu'il ait renoncé à ériger un mur le long de la frontière avec le Mexique. La guerre qu'il entend mener à l'EI est multiple, "financière, cybernétique et idéologique". Une guerre où il "ne télégraphiera pas (ses) plans à l'ennemi" et fermera "tout accès à Internet" aux prosélytes de Daech.

En contraste avec sa propre fermeté, Donald Trump n'a pas de mots assez durs pour la politique étrangère de Barack Obama, sa "tournée mondiale d'excuses" en 2009, ses "paroles naïves suivies d'actes encore plus naïfs qui ont directement conduit à l'émergence de l'EI". Sa rivale Hillary Clinton, ancienne secrétaire d'État, est évidemment aussi coupable "d'un mauvais jugement après l'autre".

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !