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Attentat de Nice : les Alpes-Maritimes, terrain miné par le djihadisme
©capture street view

Zone

Le département des Alpes-Maritimes, dans lequel vient d'avoir lieu l'attentat de Nice, est une des zones où la dérive djihadiste est la plus importante.

Les Alpes-Maritimes concentrent 6,5% des cas de dérive djihadiste répertoriés en France. Le département avait mis en place des initiatives jugées pionnières en matière de lutte et de prévention contre l'endoctrinement islamiste. Il s'agissait de lutter contre la marginalisation, après le constat du départ de 55 ressortissants de ce département pour la Syrie en janvier dernier. 15 retours ont été constatés jusqu'alors. 

1200 agents départementaux avaient été formés pour agir face à ce constat. Le but était de mettre en place un réseau de "mentors", selon une méthode importée du Danemark par le président du département Eric Ciotti.

L'Antenne départementale de recueil, d'évaluation et de traitement des informations préoccupantes (Adret) avait détecté 236 cas dangereux et avait développé des "vigies républicaines" pour éviter de voir ces cas proliférer. Les services de l'État espéraient ainsi résorber les "poches" salafistes, où sévissent les sergents recruteurs du djihad. Le tueur de Nice aurait donc manifestement échappé à la vigilance de ce dispositif.

Lu dans le Figaro

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