Législatives : Les Républicains ont choisi Georges Tron<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Législatives : Les Républicains ont choisi Georges Tron
©AFP

Malgré tout

In fine, Les Républicains ont décidé de miser sur le conseiller général de l'Essonne. Cependant, celui-ci est toujours en attente d'un procès aux assises pour viol.

Une autre investiture qui pose question, après celle de Patrick Balkany, candidat quatre fois mis en examen. La commission nationale d'investiture des Républicains a décidé d'exprimer sa confiance à Georges Tron. L'ancien secrétaire d'Etat, pourtant renvoyé aux assises pour viols et agressions sexuelles sur deux anciennes employées de sa mairie de Draveil, dans l'Essonne, a été réinvesti par Les Républicains en vue des législatives de l'année prochaine.

Sans qualifier ou commenter l'investiture de Tron, Gilles Boyer, directeur de campagne du maire de Bordeaux, a déclaré qu'«Alain Juppé ne se sent engagé par aucune investiture ». « À force d'investir à marche forcée, il y a des dégâts collatéraux !» s'est emportée Dominique Bussereau, député juppéiste de Charente-Maritime, membre de la CNI (commission d'investiture).

 "C'est inexplicable"

De leur côté, les élus proches du candidat à la primaire Bruno Le Maire semblent avoir décelé assez vite le parti que leur "poulain" pourrait tirer de ces investitures ubuesques. « C'est inexplicable. C'est la preuve d'un système politique usé verrouillé et incapable de se remettre en question », a dénoncé Damien Abad, député de l'Ain proche de Le Maire et membre de la CNI.

 « Sur ce dossier comme sur celui de Balkany, un beau symbole aurait été d'investir une femme. Cet épisode prouve la nécessité de réformer de fond en comble la façon de faire de la politique. Ça ne remet pas en cause la présomption d'innocence, mais il y a des symboles dans la vie ! », le député de Seine-et-Marne Franck Riester.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !