Inondations : la décrue se confirme, Manuel Valls annonce un "fonds d'extrême urgence"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Inondations : la décrue se confirme, Manuel Valls annonce un "fonds d'extrême urgence"
©Reuters

Le jour d'après

Météo France a maintenu 14 départements en vigilance orange, ce lundi.

Manuel Valls a annoncé la création d'un "fonds d'extrême urgence de plusieurs millions d'euros" pour les victimes des inondations "sans ressources, ayant tout perdu" et attendant les indemnisations des assurances. "Le mécanisme d'indemnisation sera pleinement activé [...] ainsi que pour les calamités agricoles" a-t-il, par ailleurs affirmé, soulignant "qu'1,5 milliards d'euros ont déjà été engagés pour les travaux."

"Il faut, dans les jours qui viennent, rester extrêmement prudent. La décrue sera longue. Le retour à la normale prendra du temps. Il y a encore 7 000 clients d'EDF sans électricité, notamment en Seine-et-Marne et dans l'Essonne."

Doucement, l'eau se retire, laissant à vue les dégâts provoqués par la catastrophe. Ce lundi, Météo France a maintenu 14 départements en vigilance orange : l'Eure, la Seine-Maritime, la totalité de l'Ile-de-France, le Cher, le Loir-et-Cher, l'Indre et l'Indre-et-Loire.

Mais la décrue se confirme : le niveau de la Seine est passé, à Paris, de 6,10 mètres, vendredi soir, à 5,47 mètres ce lundi matin. C'est la crue la plus importante depuis 1982, dans la capitale mais elle reste loin de celle de 1910. "La décrue sera lente jusqu'à mardi puis va s'accentuer" a déclaré Ségolène Royal.

Mais dans plusieurs régions, dont le Centre, c'est une véritable catastrophe qui s'est abattue, laissant des dégâts immenses, qui pourraient dépasser le milliard d'euros, ont annoncé les autorités. Ce lundi, Manuel Valls se rend à Montargis, dans le Loiret, où une personne est décédée.

De son côté, Ségolène Royal souhaite que "toutes les communes inondables se dotent de sirènes" pour anticiper les drames. "Il y a des applications pour smartphone, mais tout le monde n'en a pas, ou bien ils peuvent être détériorés. Il faut revenir aux bonnes vieilles méthodes, la sirène, ou bien certaines communes utilisent les cloches de l'église, peu importe."

Lu sur FranceTvInfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !