Mea-culpa
Pierre Gattaz regrette d'avoir qualifié la CGT de "terroriste"
"Ce mot a été mal compris et peut choquer, notamment les personnes qui ont été touchées par les événements récents qui ont endeuillé notre pays", écrit le président du Medef.
Dans un communiqué publié mercredi 1er juin, le président du Medef est revenu sur la polémique provoquée par l'utilisation du mot "terroriste" pour qualifier le comportement de certains militants de la CGT à l'initiative des blocages visant à contester la loi travail. Dans une interview accordée au journal Le Monde lundi 30 mai, Pierre Gattaz évoquait des "minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes".
"Ce mot a été mal compris et peut choquer, notamment les personnes qui ont été touchées par les événements récents qui ont endeuillé notre pays (…) Ce n'était évidemment pas mon intention. Le mot terrorisme était donc inadapté dans ce contexte", écrit le patron des patrons.
"Mais les méthodes de voyous employées par la CGT doivent cesser (…) Menacer les salariés et les chefs d'entreprise, chanter que les patrons, ça ne mérite que la pendaison, revendiquer de bloquer l'activité économique d'une région ou d'un pays, parler de terrorisme patronal dans ses tracts... ce sont des actes qu'il faut dénoncer et qui démontrent une conception affligeante du dialogue social", estime-t-il également.
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