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Tirs croisés de plainte autour d'un livre sur la DCRI
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Polémique

Le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, va porter plainte contre les auteurs du livre à charge "L'espion du président".

Accusé dans le livre L'espion du président d'avoir dirigé à la demande de Nicolas Sarkozy une police parallèle pour enquêter sur la presse et l'opposition, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, va porter plainte en diffamation contre ses auteurs, trois journalistes du Point et du Canard Enchaîné. "Je ne suis l'espion de personne", s'est-il défendu dans un communiqué. "Ce service est composé de fonctionnaires avec des opinions politiques et syndicales différentes. Ils sont tous dotés d'un grand sens du service public qui les conduit à servir l'État, quel soit l'engagement politique du gouvernement",

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a pour sa part démenti "tout à fait que la DCRI soit un instrument politique au service du pouvoir. C'est absolument faux. La DCRI n'écoute pas de personnalités politiques, évidemment non". Il y voit plutôt une tentative de déstabilisation de Nicolas Sarkozy. "Vous ne m'empêcherez pas d'observer qu'en ce moment, il y a une sorte de mise en cause systématique de ceux qui sont censés avoir la confiance du président de la République", a-t-il lancé au micro de France Inter.

Le site d'information Mediapart, qui, selon le livre, a fait l'objet d'un espionnage en 2010, a également annoncé qu'il entendait porter plainte contre les renseignements intérieurs pour tirer au clair ces accusations. Le site et son directeur Edwy Plenel  sont également concernés par la plainte en diffamation qu'entend déposer Bernard Squarcini.

Lu sur Le Figaro

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