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NKM craint que Sarkozy veuille "pouvoir bidouiller" les primaires
©Reuters

La confiance règne

Au cours d'un meeting jeudi dans le Val-de-Marne, la députée de l'Essonne n'a pas été tendre avec Nicolas Sarkozy.

L'ambiance est tendue chez Les Républicains autour de la question de l'organisation des primaires, prévue en fin d'année. Déjà mardi, lors des débats sur le vote électronique des Français de l’étranger, le responsable du projet des Républicains, Eric Woerth, a réglé ses comptes avec la députée de l’Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet, qui trouve scandaleux que la charte de la primaire ait été modifiée à deux reprises.

Deux jours plus tard, c'est en meeting à Perreux-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, qu'elle a critiqué ce processus, en visant cette fois Nicolas Sarkozy. "Avec la guerre Copé-Fillon, on a un passif de tricheurs. Alors, changer les règles, ça ne crée pas la confiance et cela nous replonge dans nos divisions internes", a-t-elle regretté en faisant référence au fiasco de l'élection à la présidence de l'UMP, en 2012.

La députée est revenue sur le fait que Nicolas Sarkozy s'est récemment opposé au vote des Français de l'étranger par bulletin électronique pour la primaire, alors que le bureau politique des Républicains l'a approuvé à l'unanimité. "Thierry Solère [l'organisateur du scrutin, NDLR] était d'accord, mais Nicolas Sarkozy a posé son veto. Je crains qu'il ne veuille pouvoir bidouiller", s'est inquiétée Nathalie Kosciusko-Morizet.

La députée a également profité de ce meeting pour rebondir sur la méconnaissance par Nicolas Sarkozy du site de petites annonces le Bon Coin.  "Sarkozy qui ne sait pas ce qu'est Le Bon Coin, ça porte atteinte à la crédibilité des politiques", a-t-elle lancé.

Lu dans Le Point

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