Fragilité
Brésil : la Présidente Dilma Roussef suspendue avant son procès en destitution
Jeudi, la majorité a été atteinte avec plus de 50 sénateurs sur 81 dans la procédure "d'impeachment" qui suspend les fonctions de la Présidente de la république fédérative du Brésil Dilma Roussef, après 18 heures de débat au Sénat brésilien.
Une séance historique s'était ouverte mercredi 11 mai au Sénat brésilien, pour décider si la présidente Dilma Roussef serait suspendue de ses fonctions pour 6 mois, avant d'être éventuellement destituée pour maquillages des comptes publics.
La séance plénière a été suivie d'un vote. L'opposition a réuni la majorité simple (41 sénateurs) requise, puis la majorité abcolue (plus de 50 sénateurs sur un total de 81) en faveur d'un procès en destitution, qui a été validé. Dilma Roussef, victime de ce qu'elle nomme un "coup d'État" institutionnel. est relevée de ses fonctions de présidente du Brésil jusqu'à nouvel ordre, et pour une période de 180 jours maximum. A l'issue de son procès, elle devrait être définitivement destituée.
"La procédure d'impeachment qui est enracinée dans notre histoire est longue et traumatisante, (et elle) ne produit pas de résultats immédiats", a prévenu Renan Calheiros, le président du Sénat brésilien.
Avant l'ouverture de cette séance, le Tribunal suprême fédéral (STF) du Brésil avait rejeté le recours intenté par le gouvernement contre la procédure de destitution de la présidente Dilma Rousseff.
Le juge du STF Teori Zavascki "a rejeté la demande de suspension du processus" présentée hier soir par la défense de la dirigeante de gauche, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la haute juridiction.
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