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Les Tunisiens fêtent le premier anniversaire de la révolution
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Premier printemps

Un an après la chute de Ben Ali, le pays savoure, prudent, sa nouvelle liberté.

"Dégage !". Le célèbre mot d’ordre des manifestations tunisiennes, qui ont abouties au départ de Zine el-Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011, a été repris en coeur samedi matin par des milliers de Tunisiens, venus célèbrer, le long de l’avenue Bourguiba à Tunis, le premier anniversaire de la révolution.

L’occasion donc de rappeler le "bon débarras", opéré après un mois de manifestations, qui avaient lancé un onde de choc dans le monde arabe, provoquant des soulèvements populaires notamment en Egypte, en Libye, en Syrie ou à Bahreïn. Mais l’occasion aussi pour les Tunisiens de célébrer les morts et les blessés de la révolution : sur des banderoles, on pouvait lire "nous sommes fidèles au sang des martyrs", "nous oublierons jamais nos martyrs et nous allons continuer leur chemin". Le nouveau président tunisien, Moncef Marzouki avait d’ailleurs dit vendredi que "nos blessés et nos martyrs n’ont pas eu la reconnaissance qu’ils méritent".

Dans la journée, une cérémonie officielle doit commémorer le premier anniversaire de la chute de Ben Ali. Des responsables occidentaux mais aussi arabes y sont conviés. Parmi lesquels le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le chef du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil mais aussi  l’émir du Qatar, dont la présence provoque la colère de certains manifestants, qui dénoncent son "ingérence". D'autres mettaient en garde contre le fait que certains leaders politiques veuillent récupérer la révolution à leur profit. 


Lu sur Libération

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