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Quand les conseillers de Hollande et Valls démissionnent pour rejoindre la finance…
©capture d'écran l'obs

Vague de départs

A un an de la présidentielle, les hommes de l'ombre cherchent à se reconvertir, quitte à laisser entrevoir des conflits d'intérêts.

Grands mouvements en perspectives à l'Elysée et Matignon. Si les principales têtes d'affiche resteront aux manettes jusqu'en mai 2017, les conseillers du président et du premier ministre préparent déjà leurs valises. Le premier départ est celui de Jean-Jacques Barberis, 35 ans, jeune loup et conseiller aux affaires économiques et financières nationales et européennes. Il quittera son poste cet été pour rejoindre Amundi, filiale du Crédit agricole, où il émargera une rondelette somme : 400 000 euros par an… Et il n'est pas le seul, comme l'affirme La Tribune. "Plus attachés à leur perspective de carrière qu'à la défense d'une orientation politique, fans de la nouvelle économie des start-up dont ils reçoivent régulièrement les fondateurs à déjeuner, ils ne cachent pas leur appât du gain" affirme le quotidien.

Les conseillers partent donc pour la finance : Laurence Boone, ex-conseillère économique de François Hollande, est parti pour l'assureur Axa, où elle a rejoint Sandrine Duchêne, une autre conseillère. A Matignon, c'est le chargé des affaires industrielles, Sébastien Dessillons, qui est parti à la BNP Paribas…

Problème, ces transferts vers le privé laissent entrevoir de possibles conflits d'intérêts. Quels rôles jouent ces conseillers pendant les mois qui précèdent leur changements de postes ? Vont-ils chercher à avantager leur futur employeur ? "Désormais, ces conseillers proches des milieux d'affaires, qui subsistent dans l'entourage des grands dirigeants, contribuent à l'inverse à tempérer les ambitions réformistes" juge ainsi la Tribune.

Lu sur La Tribune

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