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Poitou-Charentes : la gestion "alarmante" de la région par Ségolène Royal pointée du doigt par un audit
©Reuters

Gabegie

Le montant des impayés s'élève à 132 millions d'euros, la dette à 450 millions d'euros.

Une région exsangue. Jeudi, le président PS de la région Grande Aquitaine a présenté un audit "alarmant" des finances de l'ex-région Poitou-Charentes, réalisé par le cabinet Ernst & Young. Et les conclusions sont inquiétantes : des retards de paiements s’élevant à 132 millions d’euros, une épargne "quasi-nulle" avec un taux net de 0,05%, une sous-budgétisation, "des dépenses qui ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins", selon le vice-président de la commission des Finances, le socialiste Florent Boudi. La dette est estimée à 450 millions d'euros.  

Pour le président de la commission des Finances de la région, Olivier Chartier Les Républicains, "sans la fusion, nous serions vraisemblablement en train de constater la faillite et la banqueroute". Dans le viseur des élus : Ségolène Royal, présidente entre 2004 et 2014, et Jean-François Macaire, qui l'a remplacé en 2014.

A la tête de la région, la ministre de l'Environnement s'était illustrée par son interventionisme et son soutien financier dans le capital d'entreprises privées de l'économie verte comme Heuliez ou Mia, qui ont depuis fait faillite. Citée dans les colonnes du Point, Segolène Royal a fustigé "une basse vengeance", une manœuvre visant "à justifier un arrêt des politiques régionales et une hausse des impôts". La Chambre régionale des comptes, saisie, devrait rendre un rapport à l'automne.

Lu sur Le Figaro

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