Pour préparer des attentats, les terroristes préfèreraient utiliser des téléphones jetables à des smartphones chiffrés

Les informations proviennent d'un rapport de 55 pages des services antiterroristes français, qu'a pu consulter le New York Times. Elles battent en brèche certaines croyances. En effet, contrairement à ce qu'on pourrait penser, les terroristes n'utiliseraient pas des téléphones cryptés de type Iphone pour préparer leurs attaques comme en France ou en Belgique, mais préféreraient les téléphones jetables, des "burners" comme les appareils à carte prépayée.

L'article donne des détails sur la manière dont certains téléphones ont été utilisés, très brièvement, dans les heures qui ont précédé les attaques du 13 novembre. Les enquêteurs ont ainsi retrouvé un Samsung dans une poubelle proche du Bataclan. "Ils n’utilisaient que des nouveaux téléphones ou des téléphones de leurs victimes, dont ils retiraient ensuite la carte SIM, et qu’ils n’ont activés, pour certains, que quelques minutes avant les attaques". Le quotidien américain poursuit : "les assaillants laissaient derrière eux leurs téléphones jetables, y compris à Bobigny, dans une villa louée au nom d’Ibrahim Abdeslam". 

A l'intérieur des téléphones, les enquêteurs n'ont trouvé aucun mail ou messages privés, ou discussions instantanées. Sachant que des moyens de communication étaient particulièrement surveillés par la police, les terroristes les ont évités. Mais pour ce faire, ils ne se sont pas servis d'encryptage, mais bien de téléphones jetables. Pourtant le New York Times suggère aussi qu'un cryptage aurait été utilisé à un moment ou à un autre. Mais ce dernier reste encore mystérieux.