Terrorisme : un des djihadistes du Bataclan s'est fait passer pour un membre du GIGN dans le but de déloger 40 personnes barricadées <!-- --> | Atlantico.fr
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Les personnes sont restées retranchées pendant plus de 3 heures.
Les personnes sont restées retranchées pendant plus de 3 heures.
©Reuters

Sinistre ruse

Les faits ont été rapportés par Caroline Langlade, une jeune femme présente sur les lieux, devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015.

Une tactique des plus sournoises. Alors qu'une quarantaine de personnes étaient retranchées dans un cagibi de 9m2 lors de l'attaque du 13 novembre contre le Bataclan, un des terroristes a tenté de les déloger en se faisant passer pour un policier. Dans un premier temps, le djihadiste a tenté de forcer le passage, en vain. " À chaque coup donné par le terroriste, on a tous tenu la porte, tenu le frigo, tenu le canapé...", a raconté Caroline Langlade, jeune femme présente sur les lieux, devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015. "J'ai fait éteindre la lampe, fermer les fenêtres, afin qu'on ne soit pas vus, (...) pour pas que le terroriste voit combien nous étions en regardant par l'interstice de la porte, qui s'entrebâillait à chaque coup qu'il donnait", a-t-elle ajouté.

Ce n'est qu'ensuite que l'assaillant a tenté de ruser. "Ouvrez la porte, c'est le GIGN, je viens vous sauver", a-t-il dit afin d'inciter les gens à lui ouvrir la porte.  Cette nouvelle tactique ne prend pas et les personnes à l'intérieur refusent de lui ouvrir. C'est un vote à main levée qui va trancher le débat qui anime la petite pièce barricadée.

Lorsque les véritables policiers arrivent après la mort des terroristes, les occupants sont toujours méfiants et refusent de leur ouvrir. La Brigade antigang a dû leur donner un code à faire confirmer par téléphone auprès des services de police.  Finalement, une des personnes retranchées depuis plus de 3 heures craque et ouvre une fenêtre en criant : "Maintenant ça suffit, vous en êtes où ? Est-ce que c'est vous qui êtes derrière la porte? On veut sortir!"

Lu sur Le Figaro

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