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Quand Manuel Valls doit corriger son texte sur la déchéance de nationalité après plusieurs approximations
©Reuters

Mauvais exemple(s)

Dans un texte publié sur Facebook, le Premier ministre a cité des exemples peu pertinents pour défendre une mesure qui fait grincer des dents dans son propre parti.

Une copie à revoir. Manuel Valls a été forcé de modifier le texte qu'il avait publié lundi sur Facebook, relatif à l'élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux.

Le Premier ministre évoquait plusieurs pays qui appliquent déjà cette mesure et soulignait même qu'en Allemagne, la question ne se pose pas puisque la binationalité "n'y est pas autorisée". Problème : cette dernière existe bien outre-Rhin, depuis plus d'un an. Une loi a en effet été votée en juillet 2014 pour permettre à tous les Allemands d'origine étrangère d'obtenir la double nationalité.

Par ailleurs, le quotidien belge La Libre Belgique a également fait part d'une autre approximation du locataire de Matignon, qui affirmait que le débat existait chez nos voisins du nord. "Sur ce coup-là, le Premier ministre français est mal informé", note le journaliste Vincent Rocour. "En effet, le débat n'existe plus: il est tranché depuis belle lurette. La majorité fédérale a adopté en juillet une loi autorisant un juge à prononcer la déchéance de nationalité pour les auteurs de crimes terroristes."

"Mais Manuel Valls serait bien mal inspiré de prendre le cas belge en exemple", poursuit le journaliste. "La loi adoptée par son voisin du nord est bien différente de celle qu'il s'apprête à soumettre au parlement français. Le gouvernement belge a en effet renoncé à autoriser la déchéance de nationalité à des personnes qui sont nées belges. Ce que la France ne semble toujours pas envisager.

Lu sur Marianne

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