Bernard Cazeneuve dans "Des paroles et des actes" se dit prêt à prolonger l'état d'urgence<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Bernard Cazeneuve dans "Des paroles et des actes" se dit prêt à prolonger l'état d'urgence
©

Quelle sécurité après les attentats ?

Le ministre de l'Intérieur était l'invité de David Pujadas dans une émission spéciale de "Des paroles et des actes" consacrée aux attentats de Paris et Saint-Denis.

Bernard Cazeneuve était l'invité de David Pujadas dans une émission spéciale de "Des paroles et des actes" consacrée aux attentats de Paris et Saint-Denis. Se voulant rassurant face aux personnes invitées à lui poser des questions, le ministre a expliqué : "Six attentats ont été déjoués avant le mois de novembre. Quatre étaient commandités par Abdelhamid Abaaoud." 

A lire aussi - La DGSE avait alerté la DGSI le 12 novembre que Hasna Aït Boulahcen, cousine d'Abdelhamid Abaaoud, voulait commettre des attentats

Ce jeudi soir, le "Petit journal" de Canal+ affirmait que la DGSE avait intercepté, jeudi 12 novembre, à la veille des attaques à Paris et Saint-Denis, une conversation téléphonique de Hasna Aït Boulahcen dans laquelle elle aurait déclaré vouloir commettre un attentat en France. "C'est faux", assure Bernard Cazeneuve qui dément les informations du "Petit journal" "Les communications qui ont été interceptées par nos services l'ont été au lendemain des attentats dans le cadre d'une procédure judiciaire sous contrôle du procureur de la République", a déclaré le ministre de l'Intérieur. 

A lire aussi - "Etat d’urgence", ou comment François Hollande a réussi une magistrale manœuvre rhétorico-politique qui laisse l’opposition (presque) sans voix

En outre, Bernard Cazeneuve a expliqué qu'il n'exclut pas de prolonger l'état d'urgence au delà de 3 mois si les menaces le nécessitent : "Si dans trois mois les informations dont nous disposons sont telles qu'aujourd'hui, nous réunirons le Parlement comme nous l'avons fait pour prolonger l'état d'urgence." Et le ministre de préciser que 1600 perquisitions ont été menées depuis le début de l'état d'urgence : 250 armes saisies dont la moitié sont des armes lourdes ou de guerre.

Le ministre de l'Intérieur a salué la loi sur la burqa de 2010, voté alors par la droite. La loi sur l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics avait alors été combattue par le parti socialiste. Entre avril 2011, date d'entrée en vigueur du texte et fin 2014, il y a eu un peu plus de 1.300 condamnations sur la base de cette loi qui prévoit jusqu'à 150 euros d'amende, d'après le dernier pointage communiqué par le ministère de l'Intérieur à l'Observatoire de la laïcité.

A lire aussi - La France face au défi du salafisme : entre respect de la liberté de conscience et risque de délitement social causé par un “apartheid” volontaire, où placer le curseur ? 

Concernant l'imam de Brest, Bernard Cazeneuve a choqué par sa réaction en expliquant qu'il ne pouvait pas agir contre lui, malgré ses propos : "ceux qui écoutent de la musique et qui dansent sont des singes et des porcs". Voici quelques réactions sur Twitter :

Les propos de l'imam de Brest sont incompatibles avec la République #DPDA#B.Cazeneuve Le droit permet la dissolution de certaines mosquées

— Patricia Loison (@Patricialoison) 26 Novembre 2015

#Cazeneuve ne veut même pas poursuivre l'imam de Brest ? Alors qu'il faudrait le déchoir de sa nationalité française puis l'expulser ! #DPDA

— Florian Philippot (@f_philippot) 26 Novembre 2015

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !