Attentats : Les Républicains et le FN regrettent "qu'aucune" de leurs propositions post-Charlie n'a été mise en oeuvre<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande a reçu de nombreux responsables politiques dimanche à l'Elysée.
François Hollande a reçu de nombreux responsables politiques dimanche à l'Elysée.
©Reuters

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Le président François Hollande a reçu plusieurs responsables parlementaires et de partis, toute la journée à l'Elysée.

Nicolas Sarkozy a été le premier chef de parti, ce dimanche, à rencontrer François Hollande. "J'ai dit au président Hollande qu'il me semblait que nous devions construire des réponses adaptées, ce qui veut dire une inflexion de notre politique étrangère, des décisions au plan européen et des modifications drastiques de notre politique de sécurité", a-t-il déclaré suite à leur échange.

Plus tard dans la journée, le président de la République a reçu ensemble 24 responsables parlementaires (présidents de groupe parlementaire et des commissions des lois, des affaires étrangères et de la défense). Le président a peu parlé durant cette réunion qui a duré deux heures, "laissant la parole aux responsables autour de la table", écrit Le Monde.

Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a expliqué au journal qu'il a remis sur la table à cette occasion le rapport sur le djihadisme réalisé, fin juin, par les députés Patrick Mennucci (PS) et Eric Ciotti (Les Républicains). "Le chef de l'Etat pourrait reprendre certaines des mesures comprises dans ce rapport", a-t-il dit.  Le Premier ministre Manuel Valls a abondé, assurant que le "gouvernement sera très attentif" à "toutes les propositions efficaces" de l'opposition en réaction aux attentats.

Mais Les Républicains n'ont pas manquer de faire remarquer qu'aucune de leurs propositions formulées depuis les attentats de janvier n'a été reprise. Gérard Larcher en avait notamment formulé plusieurs dans un rapport, qui demandait par exemple la révision des politiques d'immigration.

Suite à son entretien avec François Hollande, Marine Le Pen a fait la même remarque. Elle a indiqué que les "solutions" qu'elle a soumises lors de l'entretien "n'ont pas beaucoup changé, ce sont à peu près les mêmes" qu'après les attentats de janvier. "Aucune d'entre elles n'a été choisie par le gouvernement jusqu'à présent. Elles touchent évidemment d'abord à l'existence pérenne de nos frontières, car elles semblent être utiles, contrairement à ce qu'on nous avait dit jusqu'à présent, puisque les contrôles ont été rétablis au moins pendant un certain temps", a souligné Mme Le Pen. 

"Mais je crains que mes propositions ne soient pas mises en oeuvre. Je ne semble pas l'avoir convaincu sur la nécessité absolue de détecter qui sont nos alliés et nos adversaires sur le plan international", a dit Marine Le Pen.

La présidente du FN s'est dite "sur le principe" d'accord avec une prolongation de l'état d'urgence pendant trois mois. Elle espère que cette prolongation "serve à aller désarmer les banlieues, perquisitionner, aller chercher les armes qui pullulaient déjà sous le mandat de Nicolas Sarkozy --qui n'avait pas tenu sa promesse à l'époque-- et qui continuent à pulluler."

Lu sur Le Lab

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