Un soutien sans faille
Manuel Valls répond à François Fillon sur l'adhésion de la Turquie à l'UE : "la France est solidaire de l’Allemagne"
Le Premier ministre réaffirme le soutien de la France à l’Allemagne après le déplacement d’Angela Merkel à Istanbul qui a relancé le débat.
France et Allemagne sur la même longueur d'ondes. Ce mardi après-midi, pendant les questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, François Fillon a interrogé Manuel Valls sur la position de la France par rapport au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne après la visite d’Angela Merkel à Istanbul évoquant un "marchandage" d’Angela Merkel avec la Turquie dans la gestion de la crise des migrants. Le Premier ministre a répondu à l’un de ses prédécesseurs en l’appelant "Monsieur le député François Fillon", ce qui a d'abord suscité des huées de la part de députés Les Républicains présents sur les bancs de l’hémicycle.
Puis sur le fond, Manuel Valls a expliqué que "La France est solidaire de l’Allemagne, c’est une constante de la politique française". Et d'insister : "Je ne participerai pas à une mise en cause de l’Allemagne". Manuel Valls poursuit : "Avec cette crise des migrants, l’Allemagne est soumise à un défi considérable. C’est en grande partie son choix, la France est solidaire de l’Allemagne mais nous n’avons pas la même approche. Pour avancer en Europe, la solidarité avec l’Allemagne est indispensable, c’est une constante de la politique française. Je ne participerai pas à une mise en cause de l’Allemagne, nous n’en changerons pas au gré des campagnes électorales", lance le Premier ministre au candidat à la primaire de la droite et du centre.
Adhésion de la #Turquie à l'UE : l'échange @ManuelValls-@FrancoisFillon >> https://t.co/zeNqEvbTbn#DirectAN#QAGhttps://t.co/2KzwUApIAo
— LCP (@LCPan) 20 Octobre 2015
Les réactions se sont mutlipliées sur les réseaux sociaux :
@BFMTV#Valls confirme à Assemblée que les négociations continuent avec la Turquie pour intégrer UE et un jour les français devront voter
— David Shenton (@Pasdenom) 20 Octobre 2015
Frédéric Says, journaliste politique à France culture twette :
Valls répond : "Si nous ne soutenons pas la Turquie, le Liban et la Jordanie, la crise sera encore plus grave".
— Frédéric Says (@FredericSays) 20 Octobre 2015
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