"Mur des cons" : la présidente du Syndicat de la magistrature renvoyée en correctionnelle pour "injures publiques"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Les photographies de plusieurs personnalités, surtout de droite, étaient collées sur un mur avec la mention "mur des cons".
Les photographies de plusieurs personnalités, surtout de droite, étaient collées sur un mur avec la mention "mur des cons".
©DR

Confirmation

Révélé fin avril 2013 par Atlantico, le scandale avait ébranlé le syndicat, qui avait regretté que ce "défouloir" ait été rendu public.

La cour d'appel de Paris a confirmé ce lundi le renvoi en correctionnelle pour "injures publiques" de la présidente du Syndicat de la magistrature (SM), Françoise Martres, dans l'affaire du "Mur des cons", a annoncé son avocat, Me Antoine Comte. Françoise Martres a été mise en examen le 17 février 2014. Elle était visée par douze plaintes de personnalités épinglées sur le “mur. 

Révélé fin avril 2013 par Atlantico, le scandale avait ébranlé le syndicat, qui avait regretté que ce "défouloir" ait été rendu public. A l'intérieur de ses locaux, les photographies de plusieurs personnalités, surtout de droite, étaient collées sur un mur avec la mention "mur des cons". Brice Hortefeux, Nicolas Sarkozy, Alain Minc, Nadine MoranoJacques Attali ou encore l'ancien entraîneur de rugby et ministre Bernard Laporte. 

Douze d'entre eux, dont le maire de Béziers Robert Ménard, des élus UMP et le Front national, avaient porté plainte. Lors d'un premier renvoi du procès, le parquet avait fait appel de la décision, demandant un "non-lieu" estimant que les faits étaient prescrits.

"On ne peut que regretter cette décision", a déclaré Françoise Martres, après l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. "On ne peut pas considérer comme éditeur quelqu'un qui n’a pas voulu rendre public quelque chose", a-t-elle expliqué. Dans un communiqué, le SM a, lui assuré attendre l’audience avec "sérénité".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !