Nicolas Sarkozy : "les banlieues doivent arrêter de culpabiliser la France"<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy sans langue de bois...
Nicolas Sarkozy sans langue de bois...
©Reuters

Discours musclé

L'ancien président de la République n'a pas mâché ses mots, en début de semaine, devant le think tank libéral Choiseul 100.

"Du Patrick Buisson, mais sans Buisson !" C'est ainsi que Le Point résume les propos tenus par Nicolas Sarkozy en début de semaine, lors d'un dîner organisé par le club Choiseul 100, un think tank libéral. L'ancien président en a notamment profité pour vanter son bilan à la tête de l'Etat. "Vous ne pouvez pas me reprocher de ne pas avoir fait les réformes nécessaires puisque je vous ai sauvé de la crise", a-t-il assené.

Nicolas Sarkozy a aussi livré son analyse - très 
pessimiste - sur l'état du pays. "La France ne décline pas, elle se désagrège", a-t-il affirmé, insistant sur la crise démographique qui frappe l'Europe. "Notre modèle n'est pas mis en cause, il va simplement être balayé." Son rémède : retablir une autorité bafouée en France. 

Parmi les tacles lancés à son successeur : "François Hollande veut qu'il y ait moins de riches ; moi, je veux moins de pauvres." Interrogé sur la question des banlieues, Nicolas Sarkozy a répondu de façon virulente : "Les banlieues doivent arrêter de culpabiliser la France." Pour le chef des Républicains, la souffrance est aussi forte chez les ruraux qui, eux, "n'ont pas brûlé les abribus et pourtant crèvent".

L'ex-chef de l'Etat a distribué les bons et les mauvais points en matière de politique internationale. Il a accusé Barack Obama de ne rien faire pour stabiliser le Moyen-Orient et a appelé l'islam à se réformer en profondeur. "L'islam est la seule religion qui a connu son Moyen Âge après sa Renaissance." Il a par ailleurs plaidé pour un rapprochement de l'Europe avec Vladimir Poutine, à qui l'on fait un "mauvais procès" sur l'annexion de la Crimée.

Lu sur Le Point

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