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Questionnaire sur l'immigration des Républicains : NKM  globalement d'accord mais soumet des objections sur le droit du sol
©Reuters

Bonne élève

La vice-présidente partage le point de vue de la majorité des propositions, mais soumet tout de même plusieurs objections.

Nathalie Kosciusko-Morizet est plutôt d'accord avec les propositions de Nicolas Sarkozy…mais affiche aussi sa différence. Mercredi, le président des Républicains a clôturé une réunion de travail sur l'immigration et demandé ensuite aux adhérents de donner leur opinion sur onze propositions en vue d'une nouvelle politique migratoire.

Si les militants ont 48 heures pour répondre, NKM, vice-présidente du parti, a souhaité dévoiler publiquement ses réponses sur son site Internet.

Sur la question de la suspension immédiate de Schengen, l'ancienne ministre déclare qu'il faut "pouvoir réactiver des contrôles à nos frontières nationales". Mais "ce ne doit être que temporaire, précise-t-elle. Ce temporaire dure le temps de la crise migratoire que nous traversons". Elle se prononce par ailleurs pour un Schengen II.

NKM se dit ensuite favorable "à des plafonds limitatifs permettant de maîtriser l’immigration vers la France et de diminuer le regroupement familial", et à ce que "les allocations familiales et les aides au logement ne soient plus ouvertes aux étrangers dès leur arrivée, mais seulement après au moins cinq ans de séjour légal."

Elle se montre en revanche moins convaincue par la création de centres de rétention à l'extérieur de l'Europe, qui seraient chargé d’examiner que les demandes d’accueil provisoire des réfugiés de guerre. "Un « centre de rétention », est-ce vraiment le bon terme pour recevoir la demande d’asile d’un réfugié?", questionne-t-elle. "Il est peu probable que cette disposition à elle seule permette d’éviter les drames en Méditerranée. Ce n’est pas une solution opérationnelle." Elle propose plutôt "l’implantation aux frontières de l’Europe de centres d’accueil", qui seraient les « Ellis Island » d’aujourd’hui".

Même réserve concernant une adaptation du droit du sol: la n°2 des Républicains estime que ce dernier "doit rester la règle".

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