Isabelle Balkany accuse les journalistes et affirme qu'il n'y a qu'une seule cible : Nicolas Sarkozy

"Un genou à terre" écrit le Journal du dimanche qui rapporte les confessions d'Isabelle Balkany, première adjointe de Levallois-Perret : "Je n’aurais pas dû faire de la politique". Aveu de faiblesse, vraie confidence ou simple coup de fatigue ? En effet, ces derniers jours ont été une nouvelle fois éprouvants pour le couple Balkany, empêtré dans diverses affaires. Plusieurs de leurs biens ont été saisis ou mis en vente par la justice dans le cadre d'une enquête pour fraude fiscale.

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A commencer par la luxueuse villa Pamplemousse, dans les Antilles françaises, évaluée à 3 millions d’euros, et jamais déclarée au fisc. Isabelle Balkany tente une explication comme défense : "Je n'y suis pour rien si j'ai été élevée dans un hôtel particulier de 3.000 m² du 16e et si, enfant, j'allais en Rolls à l'école ! J'ai eu de l'argent de ma famille, et je l'avais placé dans cette villa pour mes enfants". Le couple a dû également dire adieu au moulin de Giverny, mais aussi au riad marocain de "Dar Gyucy", à Marrakech. Pour ce dernier, le couple nie toujours en être propriétaire.

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De son côté, Patrick Balkany répond, laconique, concernant les diverses affaires : "Y’a rien". Isabelle Balkany multiplie les accusations et en tant qu'ancienne journaliste a une cible de prédilection : "vous les journalistes qui dites n'importe quoi" ou encore "le secret de l'instruction bafoué en permanence on sait bien par qui". Et pour elle, une seul personne n'est visée : "atteindre Nicolas [Sarkozy, ndlr]" dont le couple est proche.