Paris-Plages : la mairie de Tel Aviv salue le "courage" d'Anne Hidalgo<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Paris-Plages : la mairie de Tel Aviv salue le "courage" d'Anne Hidalgo
©Reuters

Soutien sans failles

Réagissant aux appels au boycott, Eitan Schwartz a estimé que "le modèle de la mairie de Paris de construire des ponts entre les peuples est le bon pour faire avancer la cause de la paix".

La décision de la mairie de Paris de mettre à l'honneur la ville israélienne de Tel Aviv jeudi 13 août, dans le cadre de Paris Plages, a provoqué la colère d'élus et d'associations pro-palestiniens qui ont réclamé l'annulation de l'événement qu'ils considèrent comme une promotion de la politique israélienne.

Le même jour, une pétition a été mise en ligne sur le site Avaaz.org. "Un an après le massacre de Gaza, Israël maintient le blocus, intensifie l'implantation des colonies, continue sa politique d'apartheid ainsi que les arrestations arbitraires de Palestiniens" peut-on lire dans ce texte, qui demande aussi de déprogrammer l'événement. Ce lundi soir, plus de 15.500 personnes l'ont signé.

A LIRE AUSSI : Tel Aviv sur Seine : Danielle Simonnet (Parti de Gauche) craint "que ça se passe très mal"

La mairie de Paris a rapidement tenté de désamorcer la polémique, notamment par la voix du premier adjoint à la mairie de Paris, Bruno Julliard qui a rappelé que ce partenariat s'était noué en mai, lors d'un voyage de la maire de Paris Anne Hidalgo "dans les villes israéliennes et palestiniennes" et que la capitale française souhaitait "renforcer les échanges entre Paris et des villes tant d'Israël que de Palestine".

Réagissant aux appels au boycott, la mairie de Tel Aviv a quant à elle salué ce lundi le "courage" d'Anne Hidalgo et son refus d'annuler la manifestation. Eitan Schwartz, conseiller du maire de la ville s'est expliqué : "Le modèle de la mairie de Paris de construire des ponts entre les peuples est le bon pour faire avancer la cause de la paix".

Du côté de l'opposition, Philippe Goujon, président de la fédération Les Républicains de Paris, souhaite pour sa part le maintien de l'événement. Dans un communiqué, il s'indigne d'une polémique "trop souvent nauséabonde et écœurante de bêtises, de haine et d'aveuglement" et pointe les dissensions au sein de la gauche parisienne "profondément divisée sur le fond".

Fadila Mehal, conseillère de Paris UDI-Modem, a salué l'organisation d'une telle journée. "Tel Aviv est une ville ouverte, tolérante, progressiste, ses habitants méritent notre respect car ils peuvent être des facteurs de changement et de paix", a-t-elle souligné dans un communiqué. 

En revanche, le dessinatuer Tardi a apporté son soutien aux anti "Tel Aviv sur Seine" avec un dessin représentant des chars et des bateaux de l'armée israélienne paradant sur les quais de Seine où flottent des cadavres de Palestiniens.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !