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Yasser Arafat : le parquet de Nanterre requiert un non-lieu dans l’enquête pour assassinat
©REUTERS/Ammar Awad

Suite et sans doute fin

Il y a trois ans, la découverte de polonium 210 avait relancé la thèse de l'empoisonnement de l'ancien leader palestinien.

Cette fois, l'affaire pourrait bien être close. Ce mardi, le parquet de Nanterre a requis un non-lieu dans l'enquête sur la mort du leader palestinien Yasser Arafat. Les trois juges ont "rendu un réquisitoire définitif aux fins de non-lieu". Une procédure avait été ouverte en 2012 pour assassinat, après la plainte contre X déposée par Souha Arafat, la veuve du président palestinien.

Cette dernière soupçonne un empoisonnement sur la personne de son mari à la suite de la découverte de polonium 210, une substance radioactive hautement toxique, sur certains effets personnels.

Yasser Arafat est mort le 11 novembre 2004 à 75 ans à l'hôpital militaire Percy, à Clamart près de Paris, après une brusque détérioration de son état de santé. Les causes de la mort du prix Nobel de la paix 1994 n'ont jamais été élucidées. Aucune autopsie n’a été pratiquée à l’époque, et les médecins français qui l’ont soigné se sont déclarés incapables de déterminer la cause du décès.

La tombe du leader palestinien avait été ouverte en novembre 2012. Une soixantaine d'échantillons avait été prélevés sur sa dépouille puis répartis pour analyse entre les trois équipes d'experts suisses, français et russes.

Et le débat risque de demeurer vif. Si des experts mandatés par les juges français ont, à deux reprises, écarté la thèse de l'empoisonnement, des experts suisses sollicités par la veuve avaient en revanche jugé la thèse de l'empoisonnement "plus cohérente" avec leurs résultats.

Personne n'est à ce jour en mesure de dire de quoi est mort Yasser Arafat et d'expliquer les circonstances de son décès. Ce seul élément justifie que l'enquête se poursuivent avaient déclaré en mai les avocats de la veuve de l'ancien président de l'autorité palestinienne.

Lu sur le Figaro

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