2017 : François Bayrou laisse entrevoir sa candidature si Juppé n'est pas présent<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
2017 : François Bayrou laisse entrevoir sa candidature si Juppé n'est pas présent
©Reuters

Prise de position

Le patron du Modem a répété au JDD tout le bien qu'il pensait du maire de Bordeaux et tout le mal de son rival Nicolas Sarkozy. Surtout, il se méfie de la primaire à droite de 2016.

François Bayrou reste droit dans ses bottes. 2017 sera l'année du candidat Alain Juppé. "S’il est candidat, je travaillerai avec lui pour que la France aille mieux et un jour aille bien" répète le président du Modem au JDD. Un soutien affiché de longue date pour celui qu'il considère "le mieux placé dans le grand courant modéré dont la France a besoin."

Beaucoup moins d'éloges, en revanche, pour Nicolas Sarkozy. L'inimité est connue et François Bayrou ne s'en cache plus. "Ses attitudes et ses choix fondamentaux ne cessent de m’inquiéter : jouer perpétuellement l’agressivité et la menace, chercher la division du pays, allumer le feu avec les sujets les plus brûlants – la religion, les interdits alimentaires – tout cela est dangereux" affirme-t-il. L'ex président peut-il changer ? " Les hommes peuvent changer, et les poules avoir des dents..."

Alors forcément, la primaire de la droite et du centre de 2016 sera tendue. "Je redoute le mécanisme des primaires" explique le maire de Pau. "C’est le contraire de nos institutions. Surtout, les primaires risquent d’être un piège parce qu’elles remettent le choix du candidat non pas dans les mains du peuple directement, mais dans celles d’un public engagé." Avec le spectre d'une victoire de Nicolas Sarkozy au détriment d'Alain Juppé. Une telle hypothèse pourrait d'ailleurs bien entraîner sa candidature, comme il le laisse entendre. "Si le résultat n’était pas celui que j’espère, je ne serais pas lié par ce choix" prévient-il. "Si, au premier tour, il n’y avait sur la table de vote que les bulletins Hollande, Sarkozy, Le Pen, des millions de citoyens français ne trouveraient pas le bulletin qui correspond à leur idée de la France. Cela est pour moi inenvisageable."

Lu sur le Huffington Post

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !