Manuel Valls se dit fier "d'être aux côtés de François Hollande"

Invité au micro de France Inter ce lundi matin, Manuel Valls a salué les efforts de François Hollande pour maintenir la Grèce dans la zone euro. "C'est le président de la République qui est en train de permettre un accord au niveau de l'Union européenne" a-t-il affirmé, s’estimant fier "d'être aux côtés de François Hollande et de réussir aujourd'hui ce qui semblait impossible". En effet, le président de la République a annoncé depuis Bruxelles qu’un accord avait enfin été trouvé entre Athènes et ses créanciers. "Tout au long du week-end on nous disait qu'il y aurait un échec, que la Grèce allait peut-être sortir de la zone euro, explique le Premier ministre. Et si la Grèce reste dans la zone euro, ce sera grâce à la France et grâce à François Hollande".

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Un Grexit serait "un désastre" a-t-il martelé, fidèle à son objectif de vouloir sauver la Grèce d’une sortie de la zone euro. "Un désastre d'abord pour les Grecs, qui vivraient un choc économique et social sans précédent, encore plus dur que ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent, si la Grèce sortait de la zone euro, explique Manuel Valls. Les conséquences pour la zone euro elle-même seraient dommageables puisqu'elle s'affaiblirait".  Concernant les accusations à l’égard de l’Allemagne, le Premier ministre a annoncé que "tous ces mots [et] toutes ces insultes" étaient inacceptables. Ce dernier a également rappelé Nicolas Sarkozy à l’ordre : "Quand on est un ancien chef de l'État, un ancien président de la République, on n'affaiblit pas la position de la France. On aide son pays quoi qu'il arrive. On dépasse les petits clivages et les petites positions".