Grèce : Hollande reste positif, Merkel rappelle que rien n'est encore définitif et Juncker refuse "une quelconque forme de Grexit"

"Le sommet européen est tombé d’accord à l’unanimité" s’est réjoui le président polonais du Conseil européen sur son compte Twitter. Après 17 longues heures de négociations, la Grèce et ses créanciers se sont enfin entendus sur les termes d’un nouveau plan d’aide. Soulagé, François Hollande s’est félicité que la Grèce reste dans la zone euro : "C’était l’objectif, a-t-il déclaré. Le rôle de la France a été de chercher à rapprocher les positions, à respecter le peuple grec mais aussi les autres nations", a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse en direct de Bruxelles.

L’assemblée nationale votera donc mercredi pour approuver l’accord trouvé au cours de ce sommet européen. Le premier ministre belge estime qu’il y a encore "du chemin" à faire avant que la confiance ne soit rétablie entre la Grèce et ses créanciers. Le Premier ministre finlandais, Juha Sipilä, a déclaré qu’Alexis Tsipras avait de quoi s’estimer heureux : "Alexis Tsipras obtient 82 à 86 milliards d'euros d'aide, a-t-il précisé. Je n'appellerais pas ça une humiliation." De son côté, Angela Merkel rappelle que rien n’est joué. "Le chemin sera long et, si j'en crois les négociations de cette nuit", difficile, a-t-elle lancé ce lundi matin, estimant cependant que ces réformes donnent à la Grèce, "la chance de revenir sur le chemin de la croissance".