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Thomas Thévenoud : "J'ai corrigé mes erreurs et je crois pouvoir dire que j'ai payé pour les autres"
©Reuters

C'est dit

Le député était l'invité de France Info ce jeudi matin; Il a évoqué la guerre entre Uberpop et les taxis, rappelant qu'il était à l'origine de loi autorisant les VTC.

La polémique Uberpop

"Je suis venu en VTC, made in France. Il y a des strat-up françaises qui sont en train de se développer, c'est bien. J'espère qu'il y a de la place pour tout le monde, pour les VTC et les taxis. C'est un secteur qui avait besoin de transport. Il est pourvoyeur d'emplois. Je veux appeler au calme les taxis qui ont le droit de se défendre mais dans le calme. Il faut faire preuve de responsabilité. Uberpop sont des taxis clandestins. C'est interdit ! Il y a un article 12 dans la loi qui porte mon nom qui peut mettre fin à Uberpop. Les chauffeurs Uberpop sont les premières victimes de ce système. N'importe qui ne peut pas devenir taxi. Il faut que le gouvernement applique l'article 12 du 1er octobre 2014. Il en a les moyens. La police doit être mise en action".

"Le covoiturage existe. Uberpop est du buiseness mais pas du covoiturage. Uberpop surfe sur la précarité des gens. Les chauffeurs sont victimes, je le répète".

Ecoutes

"C'est un sujet qui est devant nous : la place des libertés publiques dans un monde où le rensiegnement se développe. Il ne faut pas en profiter pour développer les renseignements contre les libertés. Je considère qu'on peut lutter contre le terrorisme sans mettre à mal les libertés individuelles".

Sa situation personnelle

"Je travaille dans ma circonscription. Je fais mon boulot. J'ai tout payé, à tous les sens du terme. J'ai payé à l'état tout ce que je devais. J'ai corrigé mes erreurs et je crois pouvoir dire que j'ai payé pour les autres. La Haute Autorité de la Transparence de la République a validé ma déclaration de patrimoine. Il y a une plainte, je vais me défendre mais je ne dois plus un centime à l'Etat. La loi s'est appliquée à mon égard et même un peu plus..."

"Je soutiens l'action du gouvernement sur un certain nombre de points mais lorsqu'il n'est pas sur le bon chemin je m'oppose à ce qu'il fait. Je suis un homme libre. Je vois mes anciens collègues socialistes. Je ne suis plus au PS mais je reste un homme de gauche. J'irai jusqu'au bout de mon mandat de député".

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