Pour François Fillon, "les Républicains ont encore tout à prouver"<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon lui, "2017 ne doit pas être un remake de l'élection de 2012".
Selon lui, "2017 ne doit pas être un remake de l'élection de 2012".
©Reuters

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Dans un entretien accordé au Figaro à paraître mercredi 10 juin, l'ancien premier ministre évoque l'avenir de sa famille politique et critique l'action de l'exécutif.

Interrogé dans les colonnes du Figaro, François Fillon estime tout d'abord que "le congrès du PS a été celui de l'écrasement du débat interne et d'une forme d'autosatisfaction indécente". 

"Six millions de Français sont aujourd'hui au chômage total ou partiel. Deux millions de jeunes ne sont ni à l'école, ni en formation, ni en emploi (…) Nous devrions être en situation d'urgence. Et que fait-on au gouvernement? On attend la reprise, on marchande avec la Commission européenne, on négocie avec les frondeurs" regrette-t-il également. 

Mais sur ces différentes questions, François Fillon admet que "les Républicains ont encore tout à prouver, en termes de rassemblement, de capacité à proposer une alternative puissante et claire". Pour lui, "2017 ne doit pas être un remake de l'élection de 2012".

Quant à l'avenir des Républicains, l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy déclare : "La priorité numéro un est de gagner les élections régionales. Avec mes amis de Force républicaine, nous serons partout où le bilan de la gauche doit être condamné et où la SARL familiale Le Pen doit être stoppée. Je mettrai en particulier toute mon énergie à ce que Valérie Pécresse soit la première femme à diriger la région capitale. Ensuite, il s'agit de dire précisément aux Français où sont les blocages et quels sont les efforts à faire pour remettre le pays en marche".

"La droite doit reconstruire, contrairement à la gauche, qui n'a eu de cesse de détruire l'héritage du quinquennat précédent. Dans cet esprit, je propose un changement profond de l'organisation du travail, de la fiscalité et des charges des entreprises, de la formation en alternance, de l'école et de l'organisation du territoire. Ce changement n'est compatible ni avec la réforme du collège - qui tourne le dos à l'excellence, abandonne la clarté pédagogique et le bon sens programmatique - ni avec celle des territoires. Elles devront être abrogées pour faire place à une plus grande autonomie" estime également François Fillon.

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