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Rachida Dati accusée d'avoir utilisé l'argent du ministère de la Justice pour s'offrir des cadeaux de luxe
©Reuters

Epinglée

Une facture qui s'élèverait à 8.985,87 euros, d'après l'hebdomadaire Le Point.

Selon une information du Point de ce mercredi 13 mai, la Cour des comptes a en effet découvert "des bordereaux de vêtements de luxe qui n'avaient rien à faire là", en décryptant scrupuleusement le budget du ministère de la Justice en 2008, à l'époque où Rachida Dati était Garde des Sceaux et a décidé de les invalider. Après les retards de cotisation à l'UMP, ça commence à faire beaucoup pour l'ancienne ministre... 

Des "cadeaux" de luxe qui atteignent la coquette somme de 8.985,87 euros, toujours d'après l'hebdomadaire. Somme que l'avocat de Rachida Dati conteste à son tour. "Dans un arrêt du 22 janvier 2015, la Cour des comptes a remis en cause, pour de pures raisons d’imputation comptable, un total d’un peu plus de 9.800 euros de dépenses", dit-il par voie de communiqué.

L'ancienne ministre de la Justice du président Sarkozy, n'aurait donc pas hésité à prendre de l'argent dans l'enveloppe du ministère "destinée à financer des événements, fêtes et autres garden-parties". L'intéressée dément dans un communiqué publié dans la soirée. "Le Ministère de la Justice ne m'a jamais financé de dépenses personnelles ou acheté un quelconque vêtement. Lorsque j'étais Ministre, je ne vivais pas au Ministère et mes dépenses personnelles étaient financées sur mes deniers personnels". Et de préciser que "les dépenses mentionnées par la Cour des Comptes concernent des cadeaux faits à des homologues étrangers, à des personnalités lors de rencontres professionnelles".

Et de poursuivre pour se justifier : "Un tiers seulement de ces dépenses concerne des vêtements et accessoires qui étaient des cadeaux faits aux délégations judiciaires étrangères en visite en France (cravates, foulards…). C’est une pratique parfaitement habituelle".  La maire du 7e arrondissement de Paris ne sera en revanche pas inquiétée. Selon Le Point, c'est à l'ancien comptable du ministère de la Justice de régler la note, car c'est l'administration qui est tenue pour responsable. Elle a par ailleurs annoncé qu'elle envisageait des poursuites contre le magazine.

Lu sur Le Huffington Post

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